Situation en Terre Sainte : le Patriarcat latin de Jérusalem s’exprime.

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Presque huit mois après la signature d’un accord global entre le Saint-Siège et l’État palestinien, reposant sur l’accord de base signé le 15 février 2000, et en cette deuxième semaine du carême 2016, le Patriarcat latin de Jérusalem, dont la juridiction s’étend sur les fidèles de l’Église catholique romaine en Terre Sainte, en Jordanie et à Chypre, vient d’accuser l’entité sioniste d’être responsable du cycle de violence qui touche la région.

Cette récente déclaration, à travers la Commission pour la Justice et la Paix, insista sur la situation des Palestiniens qui fut décrite comme « inhumaine », sans omettre de préciser que « les colonies, le siège de Gaza, le siège du reste de la Palestine, les check points militaires et le comportement arbitraire des soldats, humiliaient les Palestiniens et avaient engendré cinq mois de terreur. ».

Selon certains quotidiens, le patriarche latin de Jérusalem, sa Béatitude Fouad Boutros Ibrahim Twal, y aurait déclaré que :

« le siège de Jérusalem et la judaïsation de la ville repoussent les habitants Arabes.C’est la mise en accusation systématique et exclusive du « terrorisme » palestinien et la punition collective qui cause cette nouvelle intifada! Les Palestiniens plongent dans la mort à cause de cette vie de frustration, d’humiliation, d’insécurité et de désespoir ».

Nous considérons que ces religieux ont doublement raison. Primo, parce qu’ils témoignent du message d’amour et de paix dont ils assument d’être les garants.

Secundo, parce que cela leur permet de se démarquer, médiatiquement, du sionisme qui est tout simplement incompatible avec le christianisme qui par son message universel, tout comme l’Islam et le judaïsme, s’adresse pacifiquement à tous les hommes, sans distinction de race ou de nation.

Le sionisme, au contraire, est une idéologie de domination raciste qui se dissimule derrière un peuple prétendument élu, et qui ne cesse de combattre les religions à vocation universelle, afin d’obtenir leur soumission.

« Noël n’a pas sa place en Terre Sainte», « expulsons les vampires avant qu’ils ne s’abreuvent encore une fois de notre sang » …

Ces récents propos christianophobes du rabbin sioniste Benzi Gopstein, leader du mouvement Lehava qui avait déjà, auparavant, suscité l’indignation des chefs catholiques de Terre Sainte, sont encore présents dans nos esprits.

Contrairement à ce qui nous serait laisser entendre à travers le formatage médiatique sioniste qui voudrait volontairement nous simplifier la situation israelo-palestinienne comme étant un conflit qui n’opposerait que des Israéliens et des musulmans, nous avons conscience que la Palestine et ses environs sont des lieux qui resteront non seulement à jamais présents, historiquement, dans le cœur de chaque Chrétien, mais que ce sont également et surtout des endroits ou vivent encore beaucoup d’autochtones Chrétiens qui y sont tout aussi malmené que leurs compatriotes de confession musulmane.

Le Parti Anti Sioniste rappelle sa position sur le dossier de la Palestine occupée :

un état dans lequel se côtoieraient toutes les communautés religieuses (juives, chrétiennes et musulmanes) dans l’égalité et la justice.

C’est la seule paix qui soit acceptable, une paix juste et soucieuse de la dignité de tous. En attendant un sursaut salutaire des Catholiques de France, nous leur souhaitons un saint et fructueux Carême.

Qu’ils aient toujours à l’esprit leurs frères chrétiens et musulmans de Palestine car, aujourd’hui, nous assistons a un Calvaire palestinien.

 

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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