Tuesday, September 5, 2017

Al-Awamiyah: les habitants forcés à quitter leurs maisons

Publié sur Al-Awamiyah: les habitants forcés à quitter leurs maisons

Les citoyens d’al-Awamiyah sont les victimes des crimes commis par le régime saoudien, une répression qui date depuis 3 mois contre les habitants de la ville à population chiite, située au sud de l’Arabie saoudite.

A l’instar des sionistes israéliens, les forces de sécurité saoudiennes se sont tellement acharnées sur les habitants chiites de la ville d’al-Awamiyah, située à l’est du royaume que ces derniers ont quitté leurs demeures n’ayant plus d’autre choix que celui de l’exile.  

Les forces du régime saoudien multiplient leurs attaques contre les quartiers ouest d’al-Awamiyah à Qatif à coup de roquettes, forçant les habitants à quitter leur quartier, selon les sources locales. 

Le journal britannique The Independent s’est penché sur le sujet réalisant une interview sans précédent avec des militants présents dans la ville.

Le reportage commence par une allégorie au sujet du déplacement du président américain Donald Trump à Riyad ainsi qu’à la conférence arabo-américaine, qui a eu lieu avec la participation de plus de 100 chefs d’État musulmans.

Le journal rappelle que :

« Après la guerre déclenchée au Yémen, le gouvernement saoudien a entamé un autre conflit, cette fois-ci sur son propre territoire, dans une des villes de l’est du pays; une guerre qui, malgré la moindre couverture médiatique possible a su se faire entendre dans le monde. »

Il poursuit :

« La situation se dégrade de plus en plus. Les rapports sur le terrain font état de la mort d’au moins 25 personnes lors d’attaques au mortier ou par balle de snipers. Les photos diffusées montrent des rues désertées et ruinées qui rappellent les scènes constatées en Syrie. »

Comme les médias étrangers n’avaient pas le droit de s’approcher de la région, The Independent cite les témoignages d’habitants d’al-Awamiyah :

« Nous étions des protestataires pacifiques jusqu’au jour où le gouvernement a décidé de nous présenter comme des terroristes poursuivis par la justice. Nous n’avons rien demandé que des réformes. Nous n’avons pas eu peur et le régime a donc décidé de viser toute la ville ».

 

 » Nombreux sont les habitants de la ville qui ne sortent pas de leurs maisons de peur d’être ciblés par les snipers ou les mortiers. Dans la plupart des quartiers, l’eau et l’électricité sont coupées. Les corps restent jonchés, pendant des jours, sur le sol partout dans les rues. Les ambulances et les voitures de secours ont des difficultés pour accéder à la ville. « 

Et, The Independent de conclure :

« Pour en savoir plus, nous avons décidé de contacter les ambassadeurs d’Arabie à Londres et à Beyrouth, mais personne n’a accepté d’en parler; le régime de Riyad prétend pourtant que tous les habitants d’al-Awamiyah sont des terroristes qui cherchent à déstabiliser le pays et qui doivent donc être réprimés. »

Selon le site d’information Mirataljazeera, les habitants de la ville d’al-Awamiyah à Qatif ont confirmé que les militaires saoudiens ont intensifié leurs bombardements contre cette ville afin de créer un climat de peur et ainsi obliger les habitants à quitter leurs maisons. Notamment dans les 2 quartiers d’al-Jumaima et d’al-Shukrallah où ils ont détruit de nombreuses habitations.

Les forces saoudiennes envisagent de détruire la totalité des quartiers d’al-Awamiyah, spécialement la partie ancienne de cette ville.

Environ 20.000 habitants de cette région continuent d’errer et sont forcés d’immigrer vers les villages avoisinants. Des militaires saoudiens ont fait irruption dans les maisons et ont même profané des mosquées.

Vendredi 28 juillet, les autorités saoudiennes ont forcé une centaine d’ouvriers étrangers à quitter la ville. Selon les sources locales, des dizaines de familles ont, également été contraintes à abandonner leurs habitations.

Malgré ces attaques barbares et incessantes, la population continue de résister. Les révolutionnaires saoudiens soulignent que la dynastie des Al Saoud recourt à une politique ciblée en vue de procéder à un nettoyage ethnique à al-Awamiyah et procède à un massacre planifié dans cette localité à majorité chiite.

A l’instar également des terroristes tekfiris de Daesh, les éléments du régime de Riyad ont détruit un quartier historique et réduit en cendre des dizaines d’anciens bâtiments vieux de 4 siècles, situés dans la localité historique d’al-Massoura, selon une dépêche en provenance de l’Arabie.

Les experts du secteur culturel de l’ONU ont appelé le gouvernement saoudien à mettre fin aussitôt que possible à ces actes visant à détruire le quartier historique d’al-Massoura.

Rappelons qu’en avril 2017, l’ONU a adressé une missive au régime saoudien et partageant leurs inquiétudes quant à l’évacuation du village d’al-Massoura et la migration forcée de ses habitants. Mais Riyad fait la sourde oreille à ces requêtes et continue d’intensifier ses offensives.

Durant ces 4 derniers mois, des dizaines d’habitants des zones situées dans l’est du royaume saoudien ont été tués, blessés ou interpellés et leurs maisons ainsi que les installations publiques rasées.

Enfin l’aspect archaïque du village d’al-Massoura a retenu l’attention de l’ONU et cette instance internationale a protesté contre les mesures adoptées par le régime en place ayant détruit ce lieu historique.

 

Le parti Anti sioniste condamne avec la plus grande fermeté toutes ces monstrueuses agressions, injustifiées et injustifiables qui ne dénotent que la nature obscure, barbare et arrogante de ces dirigeants saoudiens qui se croient au-dessus des lois internationales.

Vous tuez, persécutez et terrorisez des innocents, des civiles et vous croyez que la force est de votre côté ??? !!!

Sachez que vous aurez à répondre de chaque crime que vous commettez et ce au moment où vous vous y attendrez le moins.

Force est de constater que les instances internationales sont complices par leur laxisme et leur silence coupable se contentant de protester au lieu de prendre des mesures fortes et adéquates, sachez, qu’il y a Une justice à laquelle vous ne pourrez y échapper, attendez-vous à voir ses prémices s’abattent sur vous…

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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Monday, September 4, 2017

Crions à l’Amérique toute notre colère 1/2 – S. Khamenei

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L’Imam Khamenei cite Trump afin d’expliquer la raison du slogan anti Américain que les iraniens affectionnent et qui est souvent mal compris.

A tous ceux qui sont encore entrain de rêver, le rêve Américain est terminé !

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Retour des groupes français en Iran : la France résiste à l’Empire ?

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Le constructeur automobile français Renault a finalisé un accord de co-entreprise avec des partenaires iraniens pour la production à terme de 300.000 voitures par an sur le sol iranien, pour un investissement de 660 millions d’euros.

La nouvelle joint-venture sera détenue à 60 % par Renault, l’Organisation pour la rénovation et le développement industriel (20 %) – un organisme public iranien – et la société privée iranienne Parto Neguine Nasseh en détenant chacune 20 %.

Selon les termes de l’accord, 30 % des véhicules et des pièces détachées produits dans cette usine iranienne seront exportés.

 

« Il s’agit d’un contrat unique en termes d’investissement, de transfert de technologies, de localisation, du développement des talents iraniens, de la création d’un centre d’ingénierie et de la production de voitures modernes (…) et d’exportation », a pour sa part souligné M. Bolloré.

 

« Renault a prouvé son engagement avec sa présence sans discontinuité depuis le début de ses opérations en 2004 en Iran et cette signature confirme notre (…) engagement pour des opérations à long terme en Iran », a-t-il poursuivi. Renault est déjà présent dans ce pays de 80 millions d’habitants avec une capacité existante de production de 200 000 véhicules par an.

 

Le 21 juin 2016, le groupe français PSA avait déjà signé un accord de co-entreprise avec Iran Khodro, scellant son retour industriel dans le pays dans la foulée de la levée de sanctions internationales, après l’accord sur le nucléaire iranien.

Cet accord nucléaire ou Plan global d’action conjoint (PGAC) avait résulté de négociations de longue haleine avec les grandes puissances, qui avaient débuté en novembre 2013 à Genève pour s’achever le 14 juillet 2015 à Vienne

Depuis la signature de l’accord, les compagnies françaises ont fait un retour en force en Iran, et poursuivent leur implantation en dépit de la pression des Etats-Unis, qui ont adopté depuis de nouvelles sanctions contre l’Iran.

En effet, la position hostile des Etats-Unis a rendu difficile la normalisation des relations économiques de l’Iran avec le reste du monde, notamment à cause de la réticence des grandes banques internationales à travailler avec Téhéran par crainte de mesures punitives de Washington.

On se souvient ainsi qu’ en 2014, sous peine de perdre sa licence aux États-Unis et donc son accès au marché américain ainsi qu’à toute opération libellée en dollars, la banque française BNP Paribas avait été contrainte de régler une amende record de 8,83 milliards de dollars pour avoir facilité des transactions en dollars avec des individus et entités basés notamment en Iran. Bien d’autres banques françaises (Société Générale, Crédit Agricole) et européennes (ING, Crédit Suisse, Deutsche Bank) avaient suivi.

Mi-juin, le Sénat américain a voté à une écrasante majorité une nouvelle loi pour adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran, ce qui n’a pas empêché le groupe pétrolier français Total, à la tête d’un consortium international, de signer lundi 3 juillet dernier à Téhéran un accord de 4,8 milliards de dollars pour développer un important champ gazier, devenant la première compagnie occidentale du secteur à revenir en Iran.

Ainsi, il semblerait que les européens soient cette fois bien décidés à défendre leurs intérêts économiques face à l’extraterritorialité du droit américain, ce principe qui veut que les sanctions américaines s’appliquent partout et à tous, du moment qu’ils font affaire aux États-Unis ou utilisent des vecteurs américains (puce, serveur, satellite, etc.) ou même le dollar.

Suite à l’adoption des nouvelles sanctions américaines mi-juin contre la Russie et l’Iran, Paris avait lancé un avertissement sur les répercussions de leur application, alors qu’ en Allemagne, pays dont les constructeurs automobiles sont particulièrement concernés par les sanctions américaines à l’encontre l’Iran, le ministre des Affaires étrangères Sigmar Gabriel est monté au créneau fin juillet en affirmant dans un communiqué que l’Europe n’accepterait en «aucune façon l’application extraterritoriale de ces sanctions américaines contre des entreprises européennes.»

Ainsi, face à cette conception extraterritoriale du droit, les autorités européennes n’hésitent plus à menacer les américains de les attaquer devant l’OMC au cas où ces derniers s’avisaient de sanctionner leurs entreprises.

Il n’est d’ailleurs pas anodin que ce soit depuis Washington qu’une des premières réactions officielles françaises se soit exprimée, à travers l’ambassadeur de France aux États-Unis, Gérard Araud, qui s’est félicité via twitter de la signature de l’accord et de l’arrivée de Renault sur le marché automobile iranien. « Cet accord est légal et du point de vue politique, il s’inscrit entièrement dans le cadre de l’accord nucléaire iranien », a affirmé M. Araud.

Il semblerait que cette fois, les acteurs économiques et politiques français aient décidé de ne pas se soumettre au diktat US qui leur demanderait de sacrifier leurs intérêts commerciaux pour satisfaire les objectifs américano-sionistes vis-à-vis de la République Islamique d’Iran.

Le Parti Anti Sioniste se félicite de voir qu’enfin nos responsables semblent avoir compris qu’il fallait cesser de sacrifier les intérêts de nos concitoyens sur l’autel de la politique américano-sioniste et que seule une relation de coopération de type gagnant/gagnant était possible et préférable avec l’Iran, comme d’ailleurs avec l’ensemble des autres nations.

Suivre l’agenda impérialiste n’amènera rien de bon à notre peuple, qui ne demande qu’à vivre en paix et commercer honnêtement avec le reste du monde.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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Sunday, September 3, 2017

Aïd El Adha – Abraham (ع) et la foi

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Quelle est la foi d’Abraham (p) ? Le pèlerinage est-il une tradition ? Le pèlerinage est-il une rencontre ? Que nous enseigne le petit-fils du Messager de Dieu, Hosseïn (p) dans son entretien intime avec Dieu le Jour de Arafat ? Quelles sont les bases sur lesquelles nous devons construire notre être ? Quelle est l’importance de la foi ? Verset 78 de la Sourate 6 « Al-an’am » : « Lorsqu’ensuite il observa le soleil levant, il dit : « Voilà mon Seigneur ! Celui-ci est plus grand » Puis lorsque le soleil disparut, il dit : « O mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Dieu. » » L’Imam Hosseïn, petit-fils du Messager de Dieu (p), dit dans son invocation le jour de Arafat : « Notre Dieu ! Place ma richesse au niveau de mon âme, la certitude dans mon cœur, la sincérité dans mes actes, la lumière dans ma vision, la clairvoyance dans ma religion. »  

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Arrestation d’un espion/imam de mosquée, israélien en Libye !

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Apparemment, l’effondrement des groupes terroristes, takfiris de Daesh révèlent des vérités des plus étranges et des plus insoupçonnées !!!

Encore un autre scénario macabre dans la longue et misérable vie du Mossad israélien, cet organisme criminel qui ne respecte ni les lois ni les conventions internationales, régionales ou autres.

Un de ses agents tel un rat pris dans le piège…

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L’« Empire » se prépare à intervenir au Venezuela

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Il semblerait que les États-Unis soient en pleine phase de préparation pour une intervention armée au Venezuela.

C’est le sens des récents propos du journaliste vénézuélien Manuel José Montanez, qui vient de révéler que des troupes militaires américaines ainsi que celles du Brésil, de la Colombie et du Pérou, participeront pendant dix jours à des actions militaires sur la triple frontière amazonienne de ces trois pays, probablement en novembre 2017.

Une action à l’initiative du président brésilien Michel Temer, alors que d’autres sources affirment que ce sont les États-Unis qui ont imposé cette opération par l’intermédiaire de l’ambassadeur des États-Unis au Brésil, Peter Mc Kinsey.

800 hommes des forces spéciales américaine, appelées Sceau, participeront à cette opération militaire conjointe qui portera le nom d’America Unida (Amérique unie), et devrait coïncider avec la tenue d’élections des gouverneurs des provinces vénézuéliennes en novembre 2017.

L’objectif de cette action n’est pas présenté comme une opération militaire visant le Venezuela, même si en réalité, il s’agit d’apporter un soutien aux narcotrafiquants, aux mercenaires et aux troupes paramilitaires qui agissent dans la région de Cabeço do Cachorro au niveau de la triple frontière entre le Pérou, le Brésil et la Colombie, afin de déstabiliser le Venezuela avec lequel les deux derniers pays cités ont des frontières communes.

 

Pour le journaliste vénézuélien Manuel José Montanez, « si ces manœuvres ne représentent pas le début d’une invasion militaire, elles visent un objectif dissimulé plus pervers géopolitiquement qui est de permettre une “ meilleure étude ” du théâtre d’opérations sud-vénézuélien, afin, le moment venu, d’introduire sur notre territoire la plus grande quantité possible de forces irrégulières qui contribueraient à approfondir la crise du chaos et à développer de la délinquance dans cet espace géographique, avec la possibilité de créer une sorte de territoire sans autorité, dans lequel opérerait une « armée diffuse » contre le gouvernement légal du Venezuela ».

 

On savait qu’un plan d’intervention militaire au Venezuela existait, ce qui avait été confirmé par l’amiral Kurt Tidd, commandant du Southcom, qui déclarait dans une audition au Sénat datée du 6 avril 2017, que “ la crise humanitaire au Venezuela pourrait rendre nécessaire une riposte régionale ”.

Précisons que le Southcom, (U. S. Southern Command), est l’un des six “ commandements combattants unifiés ” entre lesquels les États-Unis divisent le monde.

Il couvre 31 pays et 16 territoires de l’Amérique latine et des Caraïbes, dispose de forces terrestres, navales et aériennes et du corps des marines, à quoi s’ajoutent des forces spéciales et trois forces opérationnelles spécifiques :

la Joint Task Force Bravo, basée dans la base aérienne de Soto Cano au Honduras, qui organise des exercices multilatéraux et autres opérations ; la Joint Task Force Guantanamo, basée dans la base navale homonyme à Cuba, qui effectue des “ opérations de détention et interrogatoire dans le cadre de la guerre au terrorisme ” ;

la Joint Interagency Task Force South, basée à Key West en Floride, avec la mission officielle de coordonner les “ opérations anti-drogue ” dans toute la région.

La déclaration de l’amiral Kurt Tidd précédait de quelques mois les propos de son président, Donald Trump, qui le 11 août dernier, assurait que les États-Unis envisageaient de  » nombreuses options pour le Venezuela, y compris une possible option militaire si nécessaire « .

L’appel guerrier lancé par Washington avait suscité la réaction du chef de la Diplomatie russe, Sergueï Lavrov qui, à l’issue d’une rencontre, le 16 août dernier à Moscou avec son homologue bolivien Fernando Huanacuni a réaffirmé la position russe sur la situation au Venezuela et fait part de  » la nécessité du règlement le plus rapide des différends  » dans ce pays par une voie exclusivement pacifique, et à travers un dialogue national, et ce,  » sans pression extérieure, sans parler des menaces inacceptables d’intervention militaire dans les affaires intérieures du Venezuela « .

Le Brésil, la Colombie, le Pérou, le Chili, le Mexique, l’Équateur et le Nicaragua ont tous rejeté la perspective d’un recours à la force, alors que même l’opposition pro-occidentale vénézuélienne dit refuser  » la menace militaire de toute puissance étrangère « .

C’est la raison pour laquelle l’«Empire» ne compte probablement pas intervenir directement, mais opterait plutôt pour un scénario de type syrien ou libyen, adapté au contexte venezuelien :

  • Infiltration de forces spéciales et de mercenaires qui attisent les foyers intérieurs de tension, en provoquant des affrontements armés,
  • accusation contre le gouvernement de massacrer son peuple,
  • « intervention humanitaire » par une coalition armée conduite par les USA, ou création d’une « zone occupée » sur le territoire vénézuélien d’où opèreraient les milices soutenues activement par Washington à la tête d’une coalition internationale chargée de voler au secours de la démocratie et du peuple vénézuélien.

Les pays d’Amérique du sud inféodés aux USA tels le Brésil ou la Colombie y endosseraient alors le même rôle que celui tenu par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Jordanie ou la Turquie, dans le conflit qui a mis à feu et à sang la Syrie durant six longues années.

Preuve que cette préparation n’est pas une vue de l’esprit, les divers exercices menés durant l’été :

Au mois de juillet s’est déroulé au Pérou l’exercice naval Unitas, avec la participation de 18 pays, et au Paraguay, la compétition-exercice de forces spéciales de 20 pays. Du 25 juillet au 4 août, des centaines d’officiers de 20 pays ont pris part à la Panamax, exercice officiellement destiné à la “ défense du canal de Panama ”.

Du 31 juillet au 12 août, s’est déroulé à la Joint Base Lewis-McCord (Washington) le Mobility Guardian, “ le plus grand exercice réaliste de mobilité aérienne ” avec la participation de 3000 hommes et 25 partenaires internationaux, en particulier les forces aériennes colombiennes et brésiliennes qui se sont exercées dans des missions diurnes et nocturnes avec des forces étasuniennes, françaises et britanniques. Le “ scénario réaliste ” est celui d’une grande opération aérienne, pour transporter rapidement des forces et armements dans la zone d’intervention, et dont la base principale serait la Colombie voisine, reliée à l’Otan en 2013 par un accord de partenariat.

En d’autres termes, la répétition de l’intervention militaire au Venezuela menacée par Trump, qui a compris à la lumière de la dernière élection que le peuple vénézuélien soutenait fermement son gouvernement et son président, que seule une déstabilisation armée pourrait arriver à renverser.

 

Le Parti Anti Sioniste s’inquiète de ces bruits de bottes au Venezuela qui, comme la Syrie ou la Libye avant lui, risque de sombrer dans le chaos provoqué par une intervention armée téléguidée par Washington.

Que cette intervention militaire se fasse directement ou par mercenaires interposés, le résultat sera le même : la destruction du pays, la mort et l’exil de milliers de personnes, ainsi qu’une guerre qui durera des années et plongera le peuple vénézuélien dans une situation qui lui fera amèrement regretter l’époque actuelle.

La règle du jeu qu’impose l’Empire américano-sioniste est claire et s’applique partout dans le monde : se soumettre ou disparaître.

Pour le Parti Anti Sioniste, la réponse est également claire et tient en un mot : Résistance.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

 

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Friday, September 1, 2017

Attaque sioniste dans le sud de la Syrie?

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Prétextant la stabilité et le calme des frontières d’Israël avec la Syrie, et la protection des colons agriculteurs, un responsable militaire israélien vient d’avouer le retour de l’armée sioniste sur les hauteurs occupées du Golan.

L’officier aurait en effet mentionné le déploiement de blindés israéliens dans la région.
« L’armée israélienne a positionné les équipements militaires au Golan »;  » notre objectif consiste surtout à protéger les agriculteurs israéliens [colons] contre toute attaque en provenance du territoire syrien », aurait prétexté l’officier israélien Shimon Ben Zakaria d’après le site israélien d’information NRJ.

Plus d’un mois après l’application d’un cessez-le-feu que les sionistes ont qualifié de fragile et prêt à s’écrouler, le Parti Anti Sioniste se réjouit de constater à quel point ces prédictions, contrairement à l’accord russo-américain, s’avéraient être trompeuses.

Le site aurait également évoqué un éventuel retour des forces de l’O.N.U sur place.

Qu’importe que cela fusses sous le couvert de l’O.N.U, d’une fausse kippa, ou d’un vêtement Musulman, toute personne éveillée un minimum sait très bien à qui profite le crime.

Et c’est dans un esprit d’éveil et de résistance que nous dénonçons l’idéologie messianique qui se dissimule derrière ces projets de déstabilisation, une idéologie qui a tiré d’énormes profits durant ces six dernières années de conflit en Syrie.

Comme l’a très justement et dernièrement expliqué le président Syrien, l’opinion publique occidentale commence à déceler les supercheries propagandesques qui lui furent. Ceci dit, les portes étant désormais ouvertes, la vérité n’a cependant pas encore totalement illuminé les esprits formatés de nos concitoyens.

Nous témoignons donc en faveur du président légitime, Bachar Al-Assad, que nous inscrivons aux registres des résistants contemporains.

Un modèle et un idéal politique, pour qui les orientations futures seront d’écraser les terroristes, de travailler en faveur de la réconciliation nationale, et l’amélioration des contacts extérieurs. Tout un projet que nos élus sionistes feraient bien de méditer.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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