Saturday, February 16, 2019

L’accroissement des inégalités et les véritables maitres du monde

Publié sur L’accroissement des inégalités et les véritables maitres du monde

Comme chaque mois de janvier, l’ouverture du Forum économique mondial de Davos (Suisse) qui réunit grands patrons et dirigeants politiques de la planète, s’accompagne de la publication du rapport annuel d’Oxfam (Oxford Committee for Famine Relief, une confédération composée d’ONG qui agissent « contre les injustices et la pauvreté ») sur les inégalités mondiales.

Selon Oxfam, dont la méthodologie, contestée par les économistes défenseurs du modèle néolibéral, s’appuie notamment sur les données de la revue américaine Forbes et la banque Crédit suisse, 26 personnes dans le monde possédaient en 2018 autant que 3,8 milliards de personnes : la moitié la plus pauvre de l’humanité.

En un an, on a dénombré un nouveau milliardaire tous les deux jours, quand sur la même période, la richesse de la moitié la plus pauvre de la population mondiale chutait de 11 %.

Ce « fossé entre les riches et les pauvres » ne fait que s’accentuer et, selon Oxfam, empêche d’éradiquer la pauvreté dans le monde avec ses lots de malheurs : un ralentissement du recul de l’extrême pauvreté, l’accès impossible à l’école pour plus de 260 millions d’enfants, le décès prévisible de quelque 10 000 personnes par manque de soin…

« Le fossé qui s’agrandit entre les riches et les pauvres pénalise la lutte contre la pauvreté, fait du tort à l’économie et alimente la colère dans le monde », a commenté Winnie Byanyima, directrice exécutive d’Oxfam International.

Oxfam l’affirme que ce creusement des inégalités mondiales est la résultante de choix politiques.

D’où les pistes que l’ONG exhorte les gouvernements de suivre : une fiscalité progressive en taxant davantage les grandes entreprises et les plus fortunés afin d’investir dans des services publics, une lutte contre l’évasion fiscale, des réductions des écarts de salaires dans les grandes entreprises, l’égalité des salaires entre hommes et femmes, ou encore l’adoption de politiques d’aides au développement.

L’affirmation d’Oxfam est que les économies mondiales sont mal gérées, et en faveur des riches, est vraie, mais le rapport semble avoir éludé le plus grand problème de l’économie mondiale, les monnaies fiduciaires privées à capital fixe et la mainmise du cartel bancaire international sur l’économie planétaire.

Un modèle bancaire qui est le produit de siècles de développement, de structuration, de manipulation, de force et de ruse, dont le symbole emblématique est la fameuse famille Rothschild.

Cette dynastie est dotée d’une richesse inimaginable qu’elle parvient à dissimuler en grande partie, sans jamais être publiquement reconnue comme la famille la plus riche et la plus influente au monde.

En divisant leur capital et leurs avoirs parmi les nombreux membres de la famille, y compris de nombreux descendants et héritiers, il arrive que seulement un membre de la famille apparaisse sur la liste des individus les plus riches du monde, mais en réalité, la famille représente la plus grande fortune depuis toujours.

Voici ce qu’en dit le magasine en ligne de la banque BNP Paribas, peu suspecte de complotisme, ou d’antisémitisme, « La famille Rothschild est à la tête de la quasi-totalité des banques centrales de la planète. Cette véritable dynastie s’est construit un empire banquier depuis la fin du 18e siècle, et serait à la tête d’une fortune de 350 milliards de dollars (minimum) ».

Le site New-Yorkais « Investopedia », qui fait référence dans les domaines de l’investissement et de la finance, estime quant à lui la richesse totale de la famille Rothschild à plus de 2000 Milliards de dollars en actifs et en avoirs, y compris certaines des plus anciennes sociétés vivantes du monde.

À plus de 2 billions de dollars, la richesse déclarée de la famille est 5 fois plus élevée que la richesse combinée des 10 premiers milliardaires individuels au monde, ce qui signifie que la famille Rothschild, à elle seule, contrôle plus de richesses que peut-être trois quarts ou plus de la population totale du monde.

La famille Rockefeller est un autre symbole de cette oligarchie, ses banques contrôlent 25 % de tous les biens des 50 plus grandes banques commerciales des États-Unis et 30 % de tous les biens des 50 plus grosses compagnies d’assurances aux États-Unis.

Les entreprises sous contrôle des Rockefeller incluent de manière directe ou indirecte Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon Oil, Freeport McMoran, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest, ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse, Hewlett-Packard, Honeywell, International Paper, Pfizer, Motorola, Monsanto, Union Carbide et General Foods…. Mais de cela, il n’est guère question dans le rapport d’Oxfam.

En effet, Oxfam ne nous parle que de grands capitaines d’industrie, ou de milliardaires visionnaires tels Jeff Bezos ou Bill Gates, mais oublie malheureusement de mentionner les véritables tenants du pouvoir économique, une oligarchie financière tellement puissante qu’elle s’ingère même dans les décisions politiques des pays les plus riches du monde.

Derrière cette oligarchie, des noms existent, qui ne sont jamais révélés par les grands médias, car l’ombre est toujours préférable à la lumière pour ces marionnettistes.

Leur monopole économique débute par l’accaparation des richesses mondiales, principalement dans le pétrole. En effet, peu de gens savent que les quatre mastodontes du système bancaire US (Bank of America, JP Morgan Chase, Citigroup and Wells Fargo) possèdent les quatre principales firmes pétrolières mondiales (Exxon Mobil, Royal Dutch/Shell, BP Amoco et Chevron Texaco), qui elles-mêmes sont associées à la Deutsche Bank, la BNP, Barclays et autres pontes européens de l’argent.

Un monopole qui bien sûr ne se limite pas au pétrole, ces banques figurent parmi les 10 actionnaires majeurs des 500 entreprises les plus riches au monde.

La réserve fédérale des États-Unis, qui domine l’économie mondiale grâce à son monopole sur le dollar américain, est en majorité contrôlée par 10 principaux financiers, lesquelles dirigent les plus grosses banques au monde, ceux sont : N.M Rothschild de Londres, Rothschild Bank de Berlin, la banque Warburg de Hambourg, la banque Warburg d’Amsterdam, Lehmans Brothers de New York, Lazard Brothers de Paris, la banque Kuhn Loeb de New York, la banque Israel Moses Seif de Rome, Goldman Sachs de New-York et la banque JP Morgan Chase de New-York.

Aussi, soulignons que William Rockefeller, Paul Warburg, Jacob Schiff et James Stillman sont les individus qui ont le plus d’actions à titre individuel dans la réserve fédérale.

Tous ces noms n’apparaissent pas dans le rapport d’Oxfam, car cette oligarchie maîtrise l’art du camouflage et des sociétés-écrans, leur fortune n’ont pourtant aucune commune mesure avec celles de nos 26 milliardaires sur lesquels se focalise l’attention d’une opinion publique naïve.

La dirigeante d’Oxfam a raison de dire que « Le modèle néolibéral, qui aurait dû être discrédité après la crise financière de 2007-2008, tient toujours lieu de référence pour l’élite politique et économique », ajoutant que ce modèle « attise la colère politique dans de plus en plus d’endroits du monde ».

Elle oublie malheureusement de nous dire qui impose ce modèle aux dirigeants politiques de la planète, dont elle critique « le manque d’imagination et l’incapacité à concevoir un autre modèle économique alternatif au néolibéralisme pourtant défaillant ».

Oxfam a le mérite de mettre la lumière sur les inégalités croissantes, et les injustices qui frappent notre monde et de promouvoir l’idée qu’ « une autre voie est possible pour bâtir une économie plus humaine, où les plus riches contribuent davantage à la justice fiscale, où les salariés ordinaires gagnent vraiment de quoi vivre et où le fossé entre riches et pauvres est radicalement réduit pour qu’un monde plus équitable se dessine ».

Malheureusement pour suivre cette voie idéale, il faut déjà commencer par établir le bon diagnostic et pointer du doigt les véritables responsables de cette situation.

Ceux qui dirigent l’économie mondiale et imposent ce modèle inhumain à l’ensemble de la planète.

Ceux qui font et défont les gouvernements, qui tiennent les médias, qui impriment la monnaie et qui maintiennent en esclavage la population mondiale.

 

Le Parti Anti Sioniste ne cessera de dénoncer cette oligarchie financière qui a réussi à soumettre la quasi-totalité des dirigeants de la planète, soit directement, soit à travers le système néolibéral qu’elle a mis en place et au cartel bancaire qu’elle dirige.

Un système dont on ne cesse de nous vanter les mérites, alors qu’il maintient la majeure partie de l’humanité dans la pauvreté et la misère extrême, alors que tout existe pour remédier à cela.

Un modèle injuste et inhumain, dont beaucoup de gens sérieux ont compris qu’il nous menait droit dans le mur. Une évidence qui nous pousse à nous demander si tel n’était pas le but ?

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