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Vu sur Jeunesse de Zahra – Achoura 2015
La Jeunesse de Zahra vous présente une éloge (Latmiya) en français pour commémorer l’évènement de Achoura.
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Publié sur La seconde lettre du Guide Suprême aux jeunes d’Europe
29/11/2015
Grâce au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux
À tous les jeunes citoyens des pays occidentaux !
Les événements amers que le terrorisme aveugle a provoqués en France m’ont poussé à parler encore une fois à vous, les jeunes. Personnellement, je trouve déplorable que ce soit de tels événements qui donnent lieu à des échanges de paroles entre nous, mais la vérité est que si de telles questions douloureuses ne préparent pas le terrain à la recherche de solutions et à des échanges d’idées, les dommages en seront redoublés.
La peine de tout être humain est attristante pour ses frères.
Des scènes comme celle d’un enfant qui perd la vie devant les yeux de ses parents, d’une mère qui voit la joie de sa famille se transformer en deuil, d’un mari qui porte le corps agonisant de son épouse espérant vainement quelques secours ou d’un spectateur qui ne sait pas qu’il est en train de passer les derniers moments de sa vie, ne sont pas des scènes qui ne provoquent pas d’émotions et de sentiments humains.
Tous ceux qui possèdent un minimum de compassion et d’humanité, sont émus et attristés de voir ces scènes que ce soit en France, en Palestine, en Irak, au Liban ou en Syrie.
Certes, un milliard et demi de musulmans partagent ce sentiment et éprouvent un sentiment de répugnance et d’aversion à l’égard des responsables et des auteurs de ces crimes.
Mais maintenant, la question est que si les peines d’aujourd’hui n’aboutissent pas à construire un avenir meilleur et plus rassurant, elles se réduiront à de simples souvenirs amers et inutiles.
Je suis persuadé que seuls vous, les jeunes, avez la capacité de tirer des leçons des événements désagréables de ces derniers jours, afin de trouver de nouvelles voies pour construire l’avenir, et d’empêcher les déviations qui ont conduit l’Occident à sa situation actuelle.
Il est vrai qu’aujourd’hui, le terrorisme est un mal commun dont nous souffrons comme vous, mais il faut pourtant que vous sachiez que l’insécurité et le stress que vous avez expérimentés lors de ces récents événements, comportent deux différences essentielles avec les peines qu’ont endurées les peuples d’Irak, du Yémen, de Syrie et d’Afghanistan, pendant des années consécutives.
La première différence est que le monde de l’Islam a été victime de la terreur et de la cruauté dans une plus large mesure, de manière plus intense et pendant une durée plus longue, et deuxièmement, que ces cruautés sont soutenues de manière efficace et par différents moyens, par certaines superpuissances du monde.
Aujourd’hui, plus personne n’ignore le rôle des États-Unis dans la formation, le renforcement et l’armement d’Al-Qaïda, des Talibans et de leurs successeurs néfastes. À côté de ce soutien direct, les protecteurs révélés et bien connus du terrorisme takfiri, sont constamment sur la liste des alliés de l’Occident et ce en dépit de leurs régimes politiques les plus arriérés qui répriment cruellement les idées les plus avancées et les plus éclairées des démocraties dynamiques dans la région.
L’attitude contradictoire de l’Occident par rapport à l’Éveil islamique au sein du monde de l’Islam, est un exemple significatif des contradictions qui existent dans les politiques occidentales.
Un autre exemple de ces contradictions est leur soutien inconditionnel au terrorisme gouvernemental d’Israël.
Cela fait maintenant plus de soixante ans que le peuple opprimé de Palestine subit le pire genre de terrorisme. Si c’est seulement depuis quelques jours que les Européens se sont réfugiés dans leur maison et évitent de fréquenter les lieux publics, depuis des dizaines d’années, les familles palestiniennes sont en danger, même dans leur propre maison, face à la machines de massacres et de destructions du régime sioniste.
Actuellement, quelle cruauté est comparable en férocité, à la construction des colonies du régime sioniste ? Sans être jamais réprimandé de façon sérieuse et efficace, par ses alliés fortement influents, ou par les institutions internationales apparemment indépendantes, ce régime continue à détruire les maisons des Palestiniens, leurs champs et leurs vergers, sans leur permettre de rassembler leurs meubles ou de faire leur récolte, et tout cela, devant les yeux effrayés et pleins de larmes des femmes et des enfants qui sont témoins de la persécution et des atteintes aux membres de leur famille, et dans certains cas, de leur incarcération dans les prisons les plus effrayantes du monde.
Connaissez-vous, dans le monde d’aujourd’hui, une férocité pareille à celle-ci du point de vue de son étendue, de son intensité et de sa durée ?
Tirer sur une femme au milieu de la rue, pour la seule raison qu’elle s’est opposée à un soldat armé jusqu’aux dents, si ce n’est pas du terrorisme, alors de quoi s’agit-il ?
Cette barbarie ne doit-elle pas être appelée « extrémisme » pour la seule raison qu’elle est commise par la force militaire d’un gouvernement usurpateur ?
Ou peut-être que ces images diffusées fréquemment à la télé depuis soixante ans, n’arrivent-elles plus à préoccuper nos consciences !
Les expéditions militaires contre le monde de l’Islam ces dernières années, qui ont laissé d’innombrables victimes, sont un autre exemple de la logique contradictoire de l’Occident !
Les pays agressés, en plus des pertes de leurs citoyens, ont perdu leurs infrastructures économiques et industrielles, et leur mouvement vers le progrès et le développement s’est arrêté ou a été ralenti, et dans certains cas, ils ont subi un retard de dizaines d’années.
Cependant, on leur demande avec aplomb, de ne pas se considérer comme des opprimés. Comment est-ce qu’on peut ruiner un pays et anéantir ses villes et ses villages, et ensuite, demander aux gens de ne pas se considérer comme opprimés !
Au lieu d’inviter à ignorer ou à oublier ces catastrophes, ne serait-il pas mieux de présenter franchement des excuses ?
Pendant toutes ces années, les peines dont souffre le monde de l’Islam à cause de l’hypocrisie et de la dissimulation des agresseurs, ne sont pas moindres que celles que ces dommages matériels lui ont infligées.
Chers jeunes ! J’espère que vous changerez à présent ou dans l’avenir cette mentalité imprégnée d’hypocrisie, dont l’art consiste à la dissimulation des objectifs lointains et à l’embellissement de buts sournois.
À mon avis, la première étape pour la restauration de la sécurité et de la paix, est la réforme de cette mentalité belliqueuse. Tant que des critères contradictoires règneront dans la politique occidentale, tant que le terrorisme sera divisé, aux vues de ses puissants protecteurs, en bon et mauvais terrorisme, et que les intérêts des gouvernements prélaveront sur les valeurs humaines et morales, il ne faudra pas chercher ailleurs les racines de cette cruauté.
Malheureusement, au fil des années, ces racines se sont enfoncées dans les profondeurs des politiques culturelles de l’Occident, constituant ainsi une forme d’invasion douce et cachée.
Beaucoup de pays dans le monde, sont fiers de leur culture nationale, des cultures qui en se développant et en étant la source d’autres cultures, ont nourri les communautés humaines pendant des siècles.
Le monde de l’Islam n’est pas exclu de cette règle, mais à l’époque contemporaine, le monde occidental, en exploitant ses moyens avancés, insiste sur l’identification et l’assimilation des cultures.
Je qualifie de cruauté cachée et très nocive, l’imposition de la culture occidentale aux autres nations, l’humiliation des cultures indépendantes et riches, et l’offense à leurs caractéristiques les plus vénérées, alors que la culture qui cherche à les remplacer n’en a aucunement la capacité.
À titre d’exemple, la « violence » et « la débauche morale » qui sont malheureusement, devenues des éléments principaux de la culture occidentale, sont devenues inadmissibles dans cette même société.
Maintenant la question est de savoir quelle est notre faute si nous ne voulons pas de cette culture belliqueuse, vulgaire et superficielle ?
Est-ce que nous sommes coupables si nous essayons de barrer ce torrent destructif qui, sous des représentations artistiques, tente d’emporter nos jeunes ?
Je ne nie pas évidemment l’importance et la valeur des liens interculturels. Ces liens, quand ils ont été créés dans des conditions normales et de respect pour la société ciblée, ont donné lieu à des progrès, à l’épanouissement et à l’enrichissement.
Par contre, des liens hétérogènes et imposés, sont voués à l’échec et sont nocifs.
Avec beaucoup de regrets, je dois dire que ces groupes lâches comme celui de Daech, sont les enfants de ces liens avortés avec des cultures importées de l’extérieur.
Si le problème était vraiment de nature religieuse, de tels phénomènes auraient du également exister à l’époque du colonialisme, alors que l’Histoire dit le contraire. Les documents historiques fiables montrent clairement comment la relation entre le colonialisme et une idéologie extrémiste et rejetée, et cela au sein d’une tribu primitive, a semé le grain de l’extrémisme dans la région.
Sinon, comment est-il possible que d’une des plus morales et des plus humanitaires écoles de pensée du monde qui, dans son Texte fondamental, considère l’assassinat d’un être comme l’assassinat de toute l’humanité, naisse une ordure comme Daech.
D’autre part, il faut se demander pourquoi des gens qui sont nés en Europe et qui ont été instruits dans ce milieu idéologiques et moral, adhèrent à de tels groupes ?
Peut-on croire que des individus, sous l’influence d’un ou deux voyages dans les zones de combat, deviennent tout à coup des extrémistes qui ouvrent le feu sur leurs concitoyens ?
Il ne faut absolument pas oublier l’impact d’une vie menée dans une atmosphère culturelle malsaine et dans un milieu pervers, propice à engendrer la cruauté.
Il faut faire une analyse complète qui mette à découvert les impuretés visibles et invisibles de la société.
Il est possible que la rancune profonde qui, au cours de ces années d’épanouissement industriel et économique, s’est installée dans le cœur de certaines couches des sociétés occidentales, à cause des inégalités et éventuellement des discriminations légales et structurelles, ait formé certains complexes qui de temps à autre, se manifestent de cette manière maladive.
En tout cas, c’est vous qui devez découvrir les réalités de votre société, les problèmes et les rancunes, afin de les éliminer.
Il faut rectifier les écarts au lieu de les approfondir. La grande erreur, dans les luttes contre le terrorisme, est qu’il s’agit de réactions hâtives qui aggravent les écarts existants.
Tout acte émotionnel et hâtif qui isolerait, effraierait ou angoisserait la communauté musulmane d’Europe et d’Amérique qui compte des millions de gens actifs et engagés, et qui les priverait encore plus que par le passé de leur droits naturels en les écartant de la scène sociale, non seulement ne résoudrait en rien le problème, mais approfondirait les écarts.
Des décisions prises à la légère et réactionnelles, surtout quand elles prennent une allure légale, n’auront d’autre résultat que d’ouvrir la voie à de prochaines crises, avec l’augmentation du nombre des blocs dans le monde.
Selon les informations que j’ai reçues, dans certains pays européens, on a établi des règlements qui forcent les citoyens à espionner les musulmans.
Cette attitude est oppressive et tout le monde sait qu’une attitude oppressive, qu’on le veuille ou non, est réversible. D’ailleurs, les musulmans ne méritent pas ce genre d’ingratitude.
Depuis des siècles, le monde occidental connaît bien les musulmans. Depuis le jour où les Occidentaux ont été accueillis sur les territoires de l’Islam et ont placé leurs espoirs dans la générosité de leurs hôtes, et le jour où ils ont accueilli les musulmans et ont bénéficié de leur activités et de leurs idées, ils n’ont rien vu d’autre que de la gentillesse et de l’endurance.
Je vous sollicite donc, chers jeunes, de bâtir les fondements d’une relation appropriée et juste avec le monde de l’Islam, sur la base d’une connaissance correcte, d’une analyse profonde et d’une leçon des expériences désagréables. Dans ce cas, vous verrez dans un avenir proche, que le monument que vous avez bâti sur une telle fondation, procurera une ambiance pleine de confiance et de sûreté à ses architectes, leur offrira la chaleur de la sécurité et de la paix, et leur ouvrira des perspectives prometteuses pour un avenir brillant dans le monde entier.
Sayed Ali Khamenei
29 novembre 2015
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Vu sur S. Khamenei aux jeunes occidentaux: Traitez correctement avec le monde islamique
Le guide suprême de la révolution islamique en Iran l’ayatollah Sayed Ali Khamenei a appelé les jeunes de l’Occident à « jeter les fondements d’un traitement correct et honnête avec le...
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Vladimir Poutine, président de la Russie :
Mesdames et Messieurs, bonsoir. Nous venons de mener des négociations substantielles avec le président français, qui ont été tenues de manière constructive et basées sur une relation de confiance. Naturellement, nous avons consacré la plus grande attention à la question de la lutte conjointe contre le terrorisme international.
L’attaque barbare contre l’avion russe au-dessus de la péninsule du Sinaï, les horribles événements à Paris et les attaques terroristes au Liban, au Nigeria et au Mali ont causé un grand nombre de victimes, dont des centaines de citoyens russes et français. C’est là notre tragédie commune et nous restons unis dans notre engagement à trouver les coupables et à les traduire en justice.
Nous avons déjà intensifié l’opération des forces armées russes contre les terroristes en Syrie. Nos actions militaires sont efficaces : les militants du soi-disant « Etat Islamique » et d’autres groupes radicaux subissent de lourdes pertes. Nous avons perturbé les mécanismes de fonctionnement des extrémistes, endommagé leur infrastructure militaire et miné considérablement leur base financière. Je me réfère, en premier lieu, au commerce illicite de pétrole, qui génère d’immenses profits pour les terroristes et leurs soutiens.
Ceux qui appliquent des doubles standards dans leurs relations avec les terroristes, les utilisant pour atteindre leurs propres objectifs politiques et s’engageant dans des activités commerciales illicites avec eux, jouent avec le feu. L’histoire montre que tôt ou tard, de telles actions se retournent contre ceux qui encouragent les criminels.
La Russie et la France savent ce que signifie l’action dans un esprit d’alliance ; nous nous sommes unis plusieurs fois tout au long de notre histoire. Aujourd’hui, nous avons convenu d’intensifier nos efforts communs pour la lutte antiterroriste, d’améliorer l’échange d’informations opérationnelles dans la lutte contre le terrorisme et d’établir un travail constructif entre nos experts militaires afin d’éviter tous incidents, concentrant nos efforts afin de s’assurer que notre travail dans la lutte contre le terrorisme soit plus efficace, et évitant les frappes contre les territoires et les forces armées qui combattent elles-mêmes les terroristes.
Nous sommes convaincus que l’éradication du terrorisme en Syrie créera les conditions nécessaires pour parvenir à un règlement final et à long terme de la crise syrienne. Nous avons convenu de continuer à travailler ensemble très activement dans le cadre du Groupe international de soutien à la Syrie et d’agir en faveur de la réalisation de tous les accords conclus au sein de ce groupe, d’abord et avant tout en ce qui concerne les délais et les paramètres pour la tenue d’un dialogue intra-syrien.
Dans les pourparlers d’aujourd’hui, nous ne pouvions pas ignorer la situation en Ukraine ; dans ce contexte, nous avons discuté des perspectives de coopération dans le Format Normandie. Nous allons continuer à insister sur la mise en œuvre de toutes les clauses des accords de Minsk du 12 février.
En conclusion, je tiens à remercier Monsieur le Président et tous ses collègues français pour ce dialogue ouvert et constructif. Nous avons convenu de poursuivre notre discussion à Paris dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique.
Merci pour votre attention.
François Hollande, Président de la France :
Mesdames, Messieurs, j’avais souhaité rencontré le président Poutine dans le cadre de l’initiative diplomatique, politique que j’ai prise au lendemain des terribles attentats qui ont frappé Paris.
Je veux d’abord remercier le président Poutine et le peuple russe pour les marques d’amitié, de sympathie et de solidarité à l’égard des familles des victimes et à l’égard également du peuple français.
Pour ce qui me concerne, j’ai une fois encore dit au président Poutine notre soutien après l’attentat dont la Russie a été également victime avec cet avion abattu en plein ciel égyptien et qui a fait plus de 224 morts.
Nous sommes donc tous concernés par le terrorisme. Le terrorisme peut frapper partout, nous devons donc agir et c’est le sens de ce que nous devons traduire de notre rencontre, agir.
Le Conseil de sécurité, la semaine dernière, a adopté une résolution à l’unanimité pour que les États du monde puissent prendre les mesures nécessaires pour coordonner leur action en vue de mettre un terme aux actes terroristes et notamment de Daech. Nous nous inscrivons dans ce processus et c’est finalement la première réalité de la coalition large que la France souhaite voir se constituer, coalition du monde entier contre le terrorisme.
Ce consensus est nécessaire mais il n’est pas suffisant. Nous devons prendre aussi nos responsabilités. C’est ce que fait la France en frappant les centres opérationnels et les lieux d’entraînement de Daech, en bombardant les sites pétroliers exploités par ce groupe terroriste qui se finance à travers la contrebande du pétrole, nous le savons.
La France a intensifié ses actions grâce à la présence du porte-avions Charles-de-Gaulle au plus près et nous allons encore accroître notre soutien aux groupes qui, sur le terrain en Syrie, se battent en première ligne pour libérer les zones occupées par Daech.
Éradiquer Daech, cela veut dire aussi – et nous en convenons avec le président Poutine – traiter le mal à la racine. Depuis 2011, le chaos qui sévit en Syrie a fait près de 300 000 victimes, des millions de réfugiés. Aussi nous voulons que les discussions de Vienne puissent ouvrir une solution politique. Il y a des conditions pour aboutir à une issue et donc je considère qu’il faut respecter les principes suivants si l’on veut assurer une transition politique : les pouvoirs exécutifs doivent être confiés à un gouvernement d’union indépendant pour le temps de la transition ; cette transition doit aboutir à une Constitution, des élections comportant toutes les communautés, ainsi que les membres de la diaspora.
Pour ce qui concerne la France, il est clair que Bachar n’a pas sa place dans l’avenir de la Syrie. Mais j’ai la conviction que la Russie peut jouer un grand rôle dans le processus que je viens de décrire. J’ai indiqué au président Poutine que la France souhaitait travailler avec la Russie au service d’un objectif clair, simple, combattre Daech et les groupes terroristes et eux seuls.
C’est pourquoi notre entretien a été utile. Nous nous sommes accordés, le président Poutine et moi-même, sur trois points essentiels : premièrement, nous allons augmenter les échanges d’informations et de renseignements de toute nature et notamment entre nos forces. Les frappes contre Daech seront intensifiées et feront l’objet d’une coordination pour augmenter leur efficacité et notamment sur le transport du pétrole. Troisièmement – et le président Poutine vient d’insister aussi là-dessus –, les forces luttant contre Daech et les groupes terroristes ne doivent pas être visées par nos actions, nous devons aller frapper les groupes terroristes et Daech.
Je veux également souligner que l’Europe se mobilise également dans ce combat contre le terrorisme. J’avais demandé que les ministres de la Défense de tous les pays européens puissent prendre des dispositions en fonction des traités et aussi bien le Royaume-Uni, par la voix de David Cameron quand il est venu à Paris, qu’Angela Merkel encore aujourd’hui viennent de prendre ou d’annoncer des décisions importantes.
Nous avons aussi, avec le président Poutine, échangé sur un autre sujet, la crise qui se prolonge à l’Est de l’Ukraine. Une crise sur laquelle d’ailleurs nous échangeons régulièrement, nous travaillons dans le cadre du Format Normandie. La dernière fois que nous nous sommes rencontrés sur ce sujet, c’était à Paris avec la Chancelière Merkel et le Président Porochenko.
J’ajoute d’ailleurs que dans cette réunion de Paris, le président Poutine et moi-même avions déjà abordé la question de la Syrie et appelé à une coordination. Aujourd’hui, elle est renforcée. La priorité que nous donnons à l’action contre le terrorisme et notamment en Syrie ne change en rien la détermination qui est celle de la France de trouver une solution pour un règlement politique à l’Est de l’Ukraine et nous avons là aussi un cadre simple, un objectif lisible, nous devons mettre pleinement en œuvre les mesures qui sont dans l’Accord de Minsk.
Voilà pourquoi je voulais venir ici, à Moscou, pour rencontrer le Président Poutine. Je le recevrai lundi pour la Conférence sur le climat qui est aussi un grand enjeu pour la planète mais l’urgence et la nécessité de lutter contre le terrorisme exigeaient que je sois ici présent à Moscou.
Question (journaliste français) : Bonsoir. Une question pour M. Poutine. Monsieur le président, êtes- vous d’accord sur le fait que le maintien de M. Assad en fonction entrave la réalisation de vos objectifs communs ? Etes-vous parvenu à un accord déterminant quels groupes doivent et ne doivent pas être la cible de frappes aériennes ?
Vladimir Poutine : Je crois que le sort du président de la Syrie doit rester entièrement entre les mains du peuple syrien.
En outre, nous convenons tous qu’il est impossible de lutter avec succès contre le terrorisme en Syrie sans opérations au sol, et il n’existe pas de force aujourd’hui qui puissent mener des opérations terrestres dans la lutte contre Daech, Jabhat al-Nusra et les autres organisations terroristes en dehors de l’armée gouvernementale syrienne.
A cet égard, je pense que l’armée du président Assad et lui-même sont nos alliés naturels dans la lutte contre le terrorisme. Il peut y avoir d’autres forces sur le terrain qui parlent de leur volonté de lutter contre le terrorisme. Nous essayons actuellement d’établir des liens avec elles, nous l’avons déjà fait avec certaines d’entre eux, et comme je l’ai dit de nombreuses fois, nous serons prêts à soutenir leurs efforts dans la lutte contre Daech et les autres organisations terroristes, comme nous soutenons l’armée d’Assad.
Nous avons convenu – et je pense que c’est là une partie très importante de nos accords avec Monsieur le Président aujourd’hui – que, tout comme nous le faisons avec certains autres pays de la région, nous allons échanger des informations sur les territoires qui sont occupés par des groupes d’opposition sains plutôt que par des terroristes, et nous éviterons d’y mener des frappes aériennes. Nous allons également échanger des informations lorsque nous – la France et la Russie – sommes absolument sûrs que certains territoires sont occupés par des organisations terroristes, et nous coordonnerons nos efforts dans ces zones.
Question (journaliste russe) : Je voudrais poser une question au président de la Russie. Monsieur le président, nous évoquons actuellement une coalition de grande envergure et à cet égard, je voudrais poser une question à propos de la place particulière de la Turquie dans cette histoire. Aujourd’hui, par exemple, l’armée russe a signalé qu’elle a intensifié ses frappes sur le quadrant syrien où l’avion russe a été abattu. Dans le même temps, les médias turcs accusent pratiquement la Russie d’avoir bombardé un convoi humanitaire. Dans ce contexte, avez-vous évoqué la Turquie lors de votre entretien avec François Hollande ? Et que pouvez-vous dire quant au rôle de la Turquie dans toute cette histoire et dans nos relations avec ce pays ?
Vladimir Poutine : Comme vous le savez, la Turquie est membre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. La France est également membre de l’OTAN, et nous comprenons donc la position de la France dans cette situation. Mais Monsieur le président a exprimé ses condoléances suite à la mort de nos militaires, et nous lui en sommes reconnaissants.
Quant au territoire que vous avez mentionné, où nos militaires sont morts, en effet, les forces armées syriennes ont utilisé les lance-roquettes multiples que nous leur avons fournis récemment, dans des actions coordonnées avec notre Armée de l’Air, et les frappes dans cette zone ont été intensifiées tout de suite après que nous ayons reçu des informations crédibles, selon lesquelles l’un de nos militaires avait été tué, et nous avons ainsi été en mesure de sauver le second. Comment aurait-il pu en aller autrement ? Telle est la manière de procéder.
A cet égard, je tiens à faire un commentaire sur ce que nous entendons au sujet de certaines tribus proches de la Turquie, les Turkmènes, et ainsi de suite. Tout d’abord, une question se pose : qu’est-ce que les représentants d’organisations terroristes turques, qui se montrent à la caméra et postent leurs images partout sur Internet, font sur ces territoires ?
Deuxièmement, qu’est-ce que des ressortissants de la Fédération de Russie, que nous recherchons pour leurs crimes et qui sont clairement classés comme des terroristes internationaux, font sur ce territoire ? Nos militaires œuvraient dans ce quadrant pour empêcher le retour possible de ces personnes sur le territoire de la Russie pour y commettre des crimes ; ils accomplissaient leurs devoirs envers leur patrie, envers la Russie, directement. Directement ! Je repose la question : que font ces personnes là-bas ? Nous considérons qu’il est tout à fait justifié d’intensifier les efforts de notre aviation dans ces territoires et d’y soutenir l’intensification des efforts déployés par les forces syriennes.
Quant au bombardement d’un convoi humanitaire, pour autant que je sache, l’organisation humanitaire à laquelle les autorités turques font référence a déjà déclaré qu’aucun de ses convois et représentants n’étaient présents dans cette zone au moment des faits. S’il y avait effectivement une sorte de convoi à cet endroit, il n’était certainement pas pacifique. S’il y avait un quelconque « convoi », alors je suppose que conformément au droit international, il lui était nécessaire de déclarer de quel type de convoi il s’agissait, où il se dirigeait et ce qu’il faisait. Et si rien de tout cela n’a été fait, alors nous soupçonnons que ce convoi ne transportait pas une cargaison purement humanitaire. C’est là un nouvel élément de preuve de la complicité dont bénéficient les terroristes internationaux.
Question (journaliste français) : Bonsoir. Ma question s’adresse aux deux Présidents. Monsieur Poutine, pourquoi avez-vous déployé les systèmes de roquettes multiples S-400 ? Monsieur Hollande, ce déploiement des S-400 est-il compatible avec les efforts de la coalition internationale ?
Vladimir Poutine : Le S-400 n’est pas un système de lance-roquettes multiples, mais un système de missiles anti-aériens. Nous ne disposions pas de ces systèmes en Syrie parce que notre aviation opère à des hauteurs que la main criminelle des terroristes ne peut pas atteindre. Ils ne possèdent pas la technologie militaire adéquate qui serait capable d’abattre des avions à une hauteur de plus de trois ou quatre mille mètres. Il ne nous était jamais venu à l’idée que nous pourrions être frappés par un pays que nous considérions notre allié.
Après tout, nos avions, volant à une hauteur de cinq à six mille mètres, n’étaient aucunement protégés ; ils n’étaient pas protégés contre d’éventuelles attaques par des avions de chasse. Si nous avions ne serait-ce que pensé que cela pouvait être possible, alors en premier lieu, nous y aurions depuis longtemps établi des systèmes de défense pour protéger nos avions contre d’éventuelles attaques.
En outre, il existe d’autres formes de technologies et de protections militaires, par exemple, les chasseurs d’escorte, ou au moins des moyens techniques de défense contre les attaques de missiles, notamment des défenses thermiques. Les experts savent comment cela peut être mis en place.
Je le répète, nous n’avons rien fait de tout cela parce que nous considérions la Turquie comme un Etat ami et ne nous attendions tout simplement pas à une attaque de la part de ce pays. Voilà précisément pourquoi nous considérons ce qui est arrivé comme un coup de poignard dans le dos.
Nous avons maintenant vu que cela est possible ; nous avons perdu des soldats là-bas. Nous sommes obligés d’assurer la sécurité de nos avions. Nous avons donc déployé un système S-400 moderne. Il fonctionne sur une longue distance et c’est l’un des systèmes du genre les plus efficaces au monde.
Mais nous ne nous limiterons pas à cela. Si nécessaire, nous allons compléter l’activité de nos chasseurs par des avions de combat et d’autres moyens, y compris la guerre électronique. Il y a effectivement beaucoup de systèmes de protection, et nous allons maintenant les déployer et les utiliser.
Cela ne contredit en rien ce que nous faisons avec la coalition dirigée par les Etats-Unis. Nous échangeons des informations avec elle, mais nous sommes très préoccupés par la nature des échanges et les résultats de notre travail commun.
Considérez donc ceci : nous avons averti nos partenaires américains à l’avance quant aux zones où nos pilotes allaient opérer, à quelle altitude, etc. Les Américains, qui dirigent la coalition qui comprend la Turquie, connaissaient le lieu et l’heure des vols. Et c’est précisément là et à ce moment que nous avons été frappés.
Je vous demande donc : pourquoi avons-nous fourni cette information aux Américains ? Soit ils ne peuvent pas contrôler ce que leurs alliés font, soit ils répandent ces informations à gauche et à droite, sans en comprendre les conséquences. Naturellement, nous aurons besoin d’avoir des consultations sérieuses avec nos partenaires sur cette question. Mais le système de défense aérienne n’est en aucune façon dirigé contre nos partenaires, avec qui nous combattons les terroristes en Syrie.
François Hollande : Je veux revenir sur l’incident de mardi, qui a conduit à la destruction d’un chasseur russe par l’aviation turque. Parce que c’est un incident grave et parce qu’il est évidemment regrettable. J’en ai parlé au président Erdogan, j’en ai parlé au président Poutine. Il est essentiel dans cette zone et dans cette période d’éviter tout risque et tout nouvel incident et de prévenir toute escalade.
Le seul objectif que nous devons tous avoir, c’est la lutte contre Daech et la neutralisation des terroristes. Il n’y a pas d’autre objectif. Nous devons donc en tirer les conclusions. Renforcer la coordination entre les différents pays, afin que les forces qui sont présentes, les avions qui peuvent frapper, ne puissent pas rentrer dans un malentendu, une collision, un incident. Il faut éviter que cela puisse se reproduire. D’où l’initiative que j’ai prise, qu’il puisse y avoir cette coordination et cette coopération, avec le but que je viens d’indiquer.
Enfin, dans ce dont nous avons convenu avec le président Poutine, c’est un point très important : de ne frapper que les terroristes, que Daech et les groupes djihadistes et de ne pas frapper les forces et les groupes qui luttent contre le terrorisme. Nous allons échanger nos informations là-dessus, ce qui peut être frappé et ce qui ne doit pas être frappé.
Donc, double effort de coordination, c’est d’éviter qu’il puisse y avoir des incidents entre tous les pays qui luttent en Syrie contre le terrorisme. Deuxièmement, que nous puissions avoir des cibles que chacun peut comprendre.
Question (journaliste russe) : Vous avez parlé de la nécessité d’organiser une large coalition. Est-ce le genre de coalition dont vous avez parlé lors de votre intervention à l’ONU, ou est-ce que la concurrence entre les coalitions va se poursuivre ? Si la concurrence continue, nous aurons à nous interroger sur l’efficacité que peuvent avoir de telles coalitions, en particulier après l’incident avec l’avion russe. Ou bien envisagez-vous une nouvelle coalition commune, et si oui, est-il possible qu’une telle coalition puisse en venir à agir dans d’autres pays également sous la menace de Daech, et pas seulement en Syrie ?
Pour en revenir à l’incident avec l’avion russe, il y a quelques heures, le président turc a déclaré dans une interview que si la force aérienne turque avait su que l’avion était russe, elle n’aurait pas agi comme elle l’a fait. Il a également déclaré que les forces turques détruisent toutes les cargaisons de pétrole de Daech qu’elles saisissent, et que si la Russie a d’autres informations et peut prouver le contraire, le président est prêt à démissionner. Je voudrais entendre vos commentaires sur ces déclarations.
Vladimir Poutine : En ce qui concerne la coalition, le président Hollande et moi avons discuté de cette question aujourd’hui. Nous respectons la coalition menée par les Etats-Unis et nous sommes prêts à travailler avec cette coalition. Nous pensons qu’il serait préférable d’établir une coalition unifiée et commune. Cela rendrait plus simple et plus facile, et, je pense, plus efficace la coordination de nos efforts communs dans cette situation. Mais si nos partenaires ne sont pas prêts à cela… En fait, c’est de cela que j’ai parlé à l’ONU. Mais si nos partenaires ne sont pas prêts à cela, très bien, nous sommes prêts à travailler dans d’autres formats, dans tout format que nos partenaires trouveraient acceptable. Nous sommes prêts à coopérer avec la coalition menée par les Etats-Unis.
Mais bien sûr, des incidents tels que la destruction de notre avion et la mort de nos militaires – le pilote, et un marine qui tentait de sauver ses frères d’armes – sont totalement inacceptables. Notre position est que cela ne doit pas se reproduire. Sans cela, nous n’avons aucun besoin d’une telle coopération, avec quiconque, toute coalition ou tout pays.
J’ai discuté de tout cela en détail avec le Président de la France. Nous avons convenu de travailler ensemble au cours de la période à venir, en format bilatéral, et avec la coalition menée par les Etats-Unis en général.
La question est de délimiter les territoires qui sont des cibles pour les frappes et ceux où il vaut mieux éviter de lancer des frappes, l’échange d’informations sur ces questions et d’autres, et de coordonner l’action dans les zones de combat.
Quant à la question du pétrole et l’affirmation selon laquelle il est détruit sur le territoire turc, au sommet du G20, qui a justement eu lieu en Turquie, à Antalya, j’ai montré une photographie (je m’étais déjà exprimé publiquement sur ce point) prises par nos pilotes à une hauteur de 5000 mètres. Les véhicules qui transportent du pétrole constituaient une longue file qui disparaissait à l’horizon. Cela ressemble à un pipeline vivant. Ce sont des fournitures de pétrole à l’échelle industrielle venant de parties de la Syrie maintenant entre les mains des terroristes. Ce pétrole provient de ces régions, et non pas d’autres endroits. Nous voyons depuis nos avions où ces véhicules se dirigent. Ils se dirigent vers la Turquie, jour et nuit. Je peux imaginer que peut-être, les plus hauts dirigeants de la Turquie ne sont pas au courant de cette situation. C’est difficile à croire, mais théoriquement, ce serait possible.
Cela ne signifie pas que les autorités turques ne doivent pas tenter de mettre fin à ce commerce illégal. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une résolution spéciale qui interdit l’achat direct de pétrole aux terroristes, parce que ces barils sont remplis non seulement de pétrole, mais aussi du sang de nos citoyens, et parce que les terroristes utilisent l’argent de ce commerce pour acheter des armes et des munitions et mener des attaques sanglantes comme celles contre notre avion dans le Sinaï, les attentats à Paris et dans d’autres villes et pays.
Si les autorités turques détruisent ce pétrole, pourquoi ne voyons-nous pas de fumée provenant des incendies ? Permettez-moi de dire encore une fois que cela est de l’approvisionnement en pétrole à une échelle industrielle. Il faudrait construire des installations spéciales entières pour détruire de telles quantités de pétrole. Rien de tel ne se déroule. Si les plus hauts dirigeants de la Turquie ne sont pas au courant de la situation, qu’ils ouvrent leurs yeux sur celle-ci dès maintenant.
Je serais prêt à croire que de la corruption et d’obscurs contrats en sous-main pourraient être impliqués. Qu’ils fassent la lumière sur tout ce qui se passe là-bas. Mais il n’y a absolument aucun doute que le pétrole se dirige vers la Turquie. Nous voyons cela depuis nos avions. Nous voyons que des véhicules chargés s’y dirigent dans un flux constant et en reviennent vides. Ces véhicules sont chargés en Syrie, en territoire contrôlé par les terroristes, ils vont en Turquie puis retournent en Syrie vides. Nous le voyons tous les jours.
En ce qui concerne la question de savoir si oui ou non le président turc devrait démissionner, cela ne nous concerne aucunement, mais c’est l’affaire du peuple turc. Nous ne nous sommes jamais immiscés dans les affaires internes des autres et nous ne le ferons pas maintenant. Mais c’est bien dommage de perdre le niveau des relations bilatérales sans précédent que nous avons développées avec la Turquie au cours de ces dernières années. Nous avions vraiment atteint un très haut niveau de relations et nous considérions la Turquie non seulement comme notre voisin, mais aussi comme un pays ami et pratiquement comme un allié. Il est très triste de voir tout cela détruit de la sorte, avec brutalité et insouciance.
François Hollande : Si le Président Poutine m’y autorise, je voudrais répondre à la question qui lui était adressée, en donnant le point de vue français. Il y a une coalition qui existe déjà et depuis plusieurs mois, la France y participe. Son domaine d’action était l’Irak. Avec le gouvernement irakien, il était très important de pouvoir lui donner l’appui nécessaire pour lutter contre l’organisation Daech et le terrorisme qui hélas, ensanglante ce pays, l’Irak.
Cette coalition ensuite s’est élargie géographiquement vers la Syrie. La France intervient en Syrie, en lien avec cette coalition. J’en ai décidé au mois de septembre dernier, d’abord par des vols de reconnaissance, puis maintenant des frappes. Au nom d’une légitime défense qui était effectivement bien établie, puisque nous savons que les terroristes qui ont frappé Paris et la ville de Saint-Denis ont été entrainés et hélas, préparés à faire leurs sinistres attentats de Raqqa, c’est-à-dire de Syrie.
Nous voulons maintenant qu’il y ait une coordination. Elle est vraiment nécessaire. Elle est indispensable. D’abord, pour éviter des incidents, mais surtout pour être efficace pour frapper Daech, le terrorisme. Cette coordination doit être une coopération, les échanges d’informations, de renseignements, le choix des cibles, tout cela nous permet d’agir.
Les Nations Unies, par cette résolution du Conseil de sécurité, ont appelé à cet engagement. Je salue donc les pays européens qui ont pris aussi leurs responsabilités.
Si nous voulons être efficaces, c’est le deuxième point que je veux aborder, il faut frapper Daech là où il y a des centres d’entrainement, où il y a l’organisation de cette armée terroriste. Mais il faut frapper aussi ses sources d’approvisionnement, ses recettes, notamment le pétrole. S’il y a un point sur lequel nous devons nous coordonner, c’est bien pour frapper là où ses camions, en grand nombre, viennent s’approvisionner pour ensuite écouler le pétrole à qui veut l’acheter et donner ainsi des ressources à Daech.
Donc, je peux vous donner cette information, nous allons continuer à frapper ces véhicules et ces lieux d’exploration ou d’exploitation en l’occurrence des ressources pétrolières qui en définitive servent à Daech de source de financement.
Enfin, je l’ai également affirmé, nous devons appuyer des groupes qui, localement, peuvent permettre la reconquête. Pour nous, la France, avec les pays de la coalition, nous allons favoriser ces groupes, pour qu’ils puissent agir contre Daech. C’est toujours le même objectif : agir contre Daech, détruire cette organisation terroriste.
Vladimir Poutine : Quant à l’idée que l’aviation turque n’aurait pas reconnu notre avion, cela est tout simplement impossible. C’est hors de question. Nos avions ont des marques d’identification très distinctes. C’était évidemment notre avion et celui de personne d’autre.
Par ailleurs, permettez-moi de dire encore une fois que conformément à nos accords avec les Américains, nous avons toujours donné des informations préalables sur les opérations de nos avions, sur les formations, zones et horaires. Nous considérons que cette coalition est effective, et la Turquie, en tant que membre de cette coalition, aurait dû savoir que des avions russes opéraient à cet endroit à ce moment. De quels autres avions aurait-il pu s’agir ? Qu’auraient-ils fait s’ils avaient découvert que c’était un avion américain ? Auraient-ils tiré sur un avion américain ? Ce ne sont que des propos absurdes, une tentative de se trouver des excuses. Il est déplorable de voir qu’au lieu de mener une enquête approfondie sur la situation et de prendre des mesures pour faire en sorte que de telles choses ne se reproduisent jamais, nous entendions d’eux ces explications et déclarations confuses, au point qu’ils n’estiment pas même devoir présenter des excuses. Eh bien, ce n’est pas notre choix, mais le choix de la Turquie.
Source : Le Kremlin http://ift.tt/1PfkccX
Traduction: Salah Lamrani
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Vu sur PAS L’ INFO : SAISON 6 ÉPISODE 12
National : Les attentats du 13 Novembre et ses zones d’ombres. International : La réaction de la Russie après l’attaque turque ! ; Daesh commerce avec l’Europe ! ; Yémen : Ansarullah freine l’avancée des forces pro-saoudiennes...
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Vu sur Matière noire, énergie sombre et al djinn partie 2 (Seyyed Yahia Gouasmi)
Le Coran est la Parole de Dieu. Elle est un trésor aux multiples merveilles. La méthodologie pour découvrir ces merveilles et comprendre le Saint Livre est révélée par la Parole...
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Publié sur « PAS L’Info ! » : Le journal antisioniste ! [28/11/15]
Au programme : Les attentats du 13 Novembre et ses zones d’ombres ! ; La réaction de la Russie après l’attaque turque ! ; DAECH commerce avec l’Europe ! ; Yémen : le mouvement populaire Ansar Allah freine l’avancée des forces pro-saoudiennes ! ; 500 djihadistes soignés en Israël ! ; La Chine s’apprête à installer une base militaire à Djibouti ! ; Boko Haram : 40% des armes saisies sont de fabrication française ! ; Les antennes relais font tourner le lait ! ; Vidéo de la semaine…
PAS L’Info !
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Vu sur Discours du Vendredi 27 Novembre 2015
Louange à Dieu, nous Le louons, nous cherchons Son secours et nous comptons sur Lui. Nous cherchons refuge en Dieu contre les maux de nos âmes et nos mauvaises actions....
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Publié sur Entretien sur France Inter : le CRIF scandalisé !
Une auditrice appelle la radio France Inter pour lui faire part de la décision de son mari d’emmener toute sa famille en Israël pour s’y installer.
L’entretien téléphonique entre les animateurs de radio et l’auditrice met l’accent sur les non-dits et les interdits autour du conflit israélo-palestinien.
L’émission —bien que ce soit une parodie— a scandalisé le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions sionistes de France)…
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Publié sur Attentats de Paris : qui œuvre contre la France ?
Dans sa chronique matinale du 17 novembre, le politologue Thomas Guénolé énumère les dysfonctionnements de la sécurité intérieure nationale :
Le politologue demande qu’une commission d’enquête parlementaire fasse toute la lumière sur ces défaillances.
Une semaine après l’émission, M. Guénolé a été remercié par la station de radio RMC… No comment !
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Publié sur Attentats de Paris : nos responsables politiques sont irresponsables…
La détermination des Etats-Unis à vouloir bombarder les sites de DAECH en Irak et en Syrie sans l’aval de Damas et de l’ONU valide la thèse d’une opération secrète sous-jacente visant à frapper les sites gouvernementaux syriens.
Le Quai d’Orsay, devenu un subalterne de la politique américano-sioniste, pousse à armer les terroristes qui combattent l’Etat syrien, protecteur du peuple syrien.
A quoi jouent nos responsables politiques lorsqu’ils arment les terroristes ?
« Sur le terrain, al-Nosra fait du bon boulot ! » – Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.
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Publié sur Attaque d’un avion russe : la Turquie affiche son soutien à Daesh
Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l’opération contre l’EI en Syrie s’est écrasé mardi 24 Novembre sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque après avoir été abattu, dans l’espace aérien syrien, par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16.
La Turquie affirme que l’avion russe a violé son espace aérien ce qui est contesté par le ministère russe de la Défense qui affirme que l’avion se trouvait dans l’espace aérien syrien, à un kilomètre de la frontière turque.
Le président russe Vladimir Poutine a vivement réagi, en déclarant que son pays ne tolèrerait jamais que des crimes pareils arrivent à nouveau et que cet évènement constituait un « coup dans le dos » de la part de la Turquie.
Selon les premières informations, un des pilotes du bombardier russe abattu, a été tué depuis le sol par les membres de Daesh alors qu’il effectuait un vol en parachute après s’être éjecté pour se mettre en lieu sûr, a annoncé l’Etat-major général russe.
La Turquie tente désormais de calmer le jeu, comme le montre la déclaration de son ministre des Affaires européennes, Volkan Bozkir, dans laquelle il assure que malgré l’incident, Ankara fera tout son possible pour améliorer ses relations avec Moscou.
En Russie, la colère gronde, le parlement a proposé de suspendre provisoirement le trafic aérien entre les deux pays alors que le ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov a appelé les citoyens russes à s’abstenir de se rendre en Turquie et a annulé sa visite de travail en Turquie, prévue pour mercredi prochain.
Cet évènement révèle au grand jour le soutien d’Ankara aux groupes terroristes sévissant en Syrie et à Daesh en particulier, dont elle profite largement du trafic pétrolier, comme l’a souligné le président Poutine.
En détruisant un avion russe qui lutte contre l’EI, la Turquie a donc clairement choisi son camp qui est celui des terroristes et a montré son hostilité envers l’alliance russo-syrienne.
Le Parti Anti Sioniste condamne vivement l’attaque turque contre le bombardier russe et met en garde contre le renouvellement de ce genre d’action qui provoquera, certainement une réaction moins mesurée de la part de Moscou à l’avenir.
La Turquie étant membre de l’OTAN, ce genre de provocation peut vite dégénérer en un conflit beaucoup plus large, et il est impératif d’éviter de jouer avec le feu.
A l’heure où notre nation souffre, dans sa chaire du terrorisme djihadiste, il est impératif que nos dirigeants cessent leurs collaborations avec des nations comme la Turquie, qui ne se cachent même plus pour afficher leur soutien à Daesh.
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Publié sur Révélations inédites de l’ancien président du Liban, Emile Lahoud !
L’ancien président du Liban, Emile Lahoud (1998-2007), explique, lors d’une interview, l’origine des maux du Liban.
Les premiers troubles sont apparus avec la création de l’entité sioniste d’Israël : envers les Palestiniens qu’elle empêche de retourner chez eux et envers la classe politique libanaise qu’elle s’applique à soudoyer.
Alors qu’il était président du Liban, Emile Lahoud a mis sur pied une armée nationale, où toutes les confessions sont représentées. C’est d’ailleurs la seule institution libanaise qui, aujourd’hui, fonctionne.
Il appelle à constituer, d’urgence, un Parlement libanais sur le modèle de l’armée, c’est-à-dire un Parlement national, dont les membres seront élus à la proportionnelle pour représenter les Libanais de toutes confessions, et surtout pour contrer le plan diabolique d’Israël. […]
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Publié sur L’avenir du monde se joue à Damas !
L’intervention militaire russe en Syrie a considérablement rebattu les cartes dans la situation géopolitique moyen-orientale et marqué le grand retour de la superpuissance russe sur la scène internationale, 25 ans après la chute de l’URSS.
Ce qui se joue actuellement n’a évidemment rien à voir, ni avec le soutien occidental à une démocratisation du pays en faveur du peuple syrien, ni, pour les russes, avec le maintien des intérêts économiques et militaires avec le régime de Bachar el Assad, mais concerne une nouvelle configuration géopolitique du monde.
En effet, Il s’agit d’un ordre mondial que cherchent à imposer les États-Unis et leurs supplétifs à un autre monde qui, Russie en tête, réclame plus de participation dans la gestion des affaires internationales desquelles ils ont été exclus depuis des décennies. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre les paroles du président Vladimir Poutine affirmant que
« Damas est la clé d’une nouvelle ère ».
Dès le début de la crise Syrienne, la Russie, soutenue par la Chine et l’Iran, a décidé de faire échouer toutes les tentatives d’un changement de régime car elle était persuadée que si le plan des Occidentaux réussissait, elle serait confinée dans un rôle de second plan et serait menacée dans son intégrité territoriale.
Moscou joue donc gros dans cette partie et l’échec est inenvisageable pour plusieurs raisons.
Du point de vue économique, une victoire occidentale assurerait un contrôle des ressources énergétiques de tout le Moyen-Orient (excepté celles de l’Iran dans un premier temps) et permettrait à l’Europe de ne plus dépendre exclusivement du gaz russe. En effet, le Qatar pourrait faire transiter son gaz pour l’Europe par la nouvelle Syrie amie, écartant définitivement l’alimentation de ce continent par le gaz russe et privant ainsi Moscou d’une manne financière considérable, ce qui permettrait un terme à son ambitieux programme de développement économique et militaire et enterrerait ses rêves de retour à l’état de grande puissance mondiale.
Au point de vue sécuritaire, si Damas venait à tomber dans l’escarcelle occidentale, cela induirait une menace sérieuse pour la Russie, qui se verrait alors déstabilisée par le retour de Syrie des mercenaires djihadistes dans leur région d’origine du nord du Caucase (Daghestan et Tchétchénie) en vue d’y instaurer une république islamique indépendante.
Cela aiguiserait aussi l’appétit de la Turquie qui, base avancée des intérêts américains en Eurasie, rêve toujours d’un empire qui s’étendrait jusqu’à l’Asie centrale, englobant les territoires turcophones et qui n’hésiterai pas elle non plus à déstabiliser Moscou à travers divers mouvements séparatistes.
Ainsi, la chute de Damas impliquerait un retour à la politique d’encerclement de la Russie puis à sa déstabilisation, et mettrait gravement en péril l’intégrité territoriale de la fédération de Russie.
Enfin, au plan stratégique, si cette capitale tombait, en plus de l’humiliation que cela induirait, la Russie perdrait définitivement son rêve de retrouver son statut de grande puissance dans le monde.
Avec la chute de la Syrie, qui serait certainement suivie par une attaque de l’Iran, le proche orient deviendrait une zone exclusivement acquise aux intérêts américano-sionistes, la Russie se retrouverait face à un espace hostile s’étendant de la France à la chine et sera délogée définitivement de la région du Grand Moyen-Orient.
Ainsi, Moscou, qui œuvre à la constitution d’une alliance eurasiatique avec l’aide de la Chine et l’Iran, en vue de contrer l’hyperpuissance américaine, ne peut se permettre de voir Damas intégrer l’axe américano-sioniste, ce qui renforcerait alors solidement ce dernier et mettrait sérieusement en péril l’existence même de la fédération de Russie telle qu’elle est constituée actuellement.
En revanche, une victoire du régime de Bachar al Assad, signerait probablement la fin des ambitions américaines en matière de remodelage de la région et mettrait alors en péril le rêve sioniste de nouvel ordre mondial avec pour capital Jérusalem.
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Publié sur entretient de Sayyed Ali Khamenei avec Vladimir Poutine
Au cours de son entretient avec le président russe Vladimir Poutine, le Guide suprême de la révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei a souligné que « le plan américain dans la région ne peut être doit être déjoué qu’à travers la coopération et l’intelligence ».
L’ayatollah Ali Khamenei a loué le président Poutine pour le rôle majeur de Moscou joue dans les questions régionales, en particulier la Syrie, soulignant que
« le plan américain est nuisible à long terme pour les peuples et les États de la région ».
Lors de cette rencontre, qui a duré presque deux heures, le Guide suprême de la Révolution islamique a affirmé que Vladimir Poutine était « une figure de premier plan à l’échelle mondiale ».
Il a exprimé toute sa gratitude à Poutine, pour avoir soutenu l’Iran, dans l’affaire nucléaire et a déclaré que
«l’affaire nucléaire a finalement abouti, mais nous ne faisons aucunement confiance aux Américains. Nous surveillons les yeux grand ouverts le comportement et la performance de l’administration américaine à ce propos».
L’ayatollah Khamenei qualifie les positions de Poutine d’excellentes et d’innovatrices
L’ayatollah Khamenei a ajouté: « l’Amérique s’efforce toujours à entrainer ses concurrents dans une situation émotive, sauf que vous avez réussi à saboter cette politique ».
Khamenei a estimé que
« les décisions et les positions de Moscou à l’égard de la crise syrienne ont renforcé la crédibilité de la Russie, en particulier celle du président Poutine tant au niveau régional qu’ international » ajoutant que « l’administration américaine tente – sur la base d’un plan élaboré à long terme- et à travers le contrôle de la Syrie d’ étendre son hégémonie sur la région afin de pallier le vide historique dont elle souffre à savoir son absence en Asie de l’Ouest, et ce plan est une menace pour tous les peuples et pays de la région, en particulier pour la Russie et l’Iran ».
« les Américains et leurs sujets tentent de réaliser leurs objectifs qu’ils n’ont pas réussi à réaliser à travers des options militaires, en recourant à certains mécanismes politiques, ce qui doit être affronté de manière efficace et consciente ».
L’insistance de Washington sur le départ d’Assad et sa persistance à soutenir Daech est signe de faiblesse
L’ayatollah Khamenei a estimé que « l’une des faiblesses dans la politique des Etats-Unis est son insistance sur le départ d’Assad sachant qu’il est un président légitime car élu par le peuple syrien : le président syrien a remporté la majorité des voix des gens appartenant à différentes affiliations politiques, religieuses et nationales au cours d’un scrutin populaire et donc les États-Unis n’ont pas le droit d’ignorer la volonté du peuple syrien ».
Le guide suprême de la Révolution islamique a également souligné que « toute solution à la crise syrienne ne peut aboutir en l’absence de la connaissance du peuple syrien et des responsables de ce pays ».
Il a estimé que
« les aides directes et indirectes fournie par les Etats-Unis pour les groupes terroristes, y compris Daech font partie des points faibles dont souffre la politique américaine car elle inspire à tous les pays de la région doute et méfiance voire elles font perdre aux Etats-Unis sa crédibilité et révèle une diplomatie hypocrite ».
Point de pourparlers bilatérales avec les États-Unis
Le guide suprême de la Révolution islamique a souligné que « point de pourparlers entre nous et les Etats-Unis hormis la question nucléaire (et pour des considérations spéciales), et donc point de négociations bilatérales avec les États-Unis ni sur le dossier syrien ni sur n’importe quel autre dossier ».
Le terrorisme risque de s’étendre vers l’Asie centrale
L’ayatollah Khamenei a souligné l’importance cruciale de la résolution de la crise syrienne de manière juste et ce dans l’intérêt de l’avenir de la région : « si les terroristes qui ont commis ces crimes et ces atrocités en Syrie ne sont pas éradiqués alors leurs activités subversives risque de se répandre jusqu’en Asie centrale et d’autres régions ».
Pour sa part le président russe a loué « les précieuses expériences du guide suprême de la Révolution islamique », exprimant sa satisfaction au sujet de la réunion ajoutant que « le développement de la coopération entre les deux pays, en particulier dans les domaines techniques , technologiques et géospatiales suivent un rythme accéléré :
« nous sommes satisfaits de la coopération efficace avec la République islamique d’Iran en ce qui concerne les questions de sécurité et le règlement des crises régionales et internationales ».
Poutine confirme la convergence des positions de l’Iran et de la Russie concernant la Syrie
Le président Poutine a décrit
« l’Iran comme un pays indépendant et solide promettant un avenir glorieux : Nous considérons l’Iran comme un allié fiable au niveau régional et international ».
« Nous avons juré de ne point trahir nos alliés et de ne point commettre d’actes qui puissent leur nuire dans les coulisses, et si jamais nous rencontrons des problèmes, nous les réglerons à travers le dialogue ».
Il a décrit les positions des deux pays à l’égard de la question syrienne de « convergentes » , soulignant « l’importance de la coopération dans ce domaine : Nous aussi nous pensons que la solution à la crise syrienne doit être politique et nous respectons le choix du peuple et nous répondons aux exigences de toutes les communautés et entités politiques de ce pays, nul n’a le droit d’imposer son opinion sur le peuple de ce pays ou de décider du sort du gouvernement ou de celui du Président de la République à sa place ».
Il a indiqué : Comme vous l’a souligné son Éminence, les Américains veulent réaliser ce qu’ils n’ont pas réussi à réaliser dans la guerre à travers la table des négociations et donc nous en sommes tout à fait conscients c’est pourquoi nous les surveillons attentivement « .
La Russie continuera ses frappes contre les terroristes en Syrie
Poutine a confirmé « la poursuite des frappes de la Russie contre les groupes terroristes en Syrie », soulignant « la nécessité de la coopération et de la coordination intellectuelle entre Téhéran et Moscou pour régler la crise syrienne politiquement » : ceux qui se vantent de la démocratie au niveau international ne peuvent pas s’opposer aux élections en Syrie ».
source: Al Manar
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Vu sur no comment
« C’est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d’Israël que quiconque tuerait une personne innocente sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui...
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Publié sur Attentats de Paris : complot contre l’Islam !
La tragédie du 13 novembre a, en plus d’endeuiller la nation, ravivé les flammes de l’islamophobie. Elle a assimilé Islam et Daesh, stigmatisant davantage les populations musulmanes françaises, placées désormais entre le marteau des terroristes et l’enclume des racistes islamophobes.
Le discours officiel semble refuser cet amalgame entre musulmans et terroristes :
est-ce par calculs électoralistes à la veille de plusieurs élections ?
Ou est-ce que certains hauts responsables sont conscients que la France ne se relèverait pas d’une guerre civile contre sa population musulmane, la plus importante d’Europe ?
Dans les médias, le mot « Islam » n’est presque plus utilisé quand on fait références aux attentats, et l’expression « Etat Islamique » laisse maintenant la place à « Daesh » afin d’éviter la confusion avec l’Islam ou les musulmans .
On emprunte désormais des voies plus sinueuses pour évoquer le sujet (perquisitions de mosquées, adorateurs d’Allah etc. …) et les islamophobes pathologiques que nous avons l’habitude de voir polluer nos écrans à longueur d’années semblent actuellement aux abonnés absents…
Ne nous y trompons pas, il y a derrière cela la volonté de placer les musulmans de France devant deux choix possibles, deux visions de l’Islam : la vision telle que la conçoivent les terroristes de Daesh, rétrograde et sanguinaire, ou la vision d’un Islam laïque, éclairé et libéral dont les médias sionistes font la promotion.
Ainsi, la stratégie des ennemis de l’Islam est claire : créer un front contre l’Islam authentique moyennant une promotion de la laïcisation des musulmans, afin de les amener vers une religion vidée de sa substance et de ses valeurs, et qui serait parfaitement compatible avec une société entièrement vouée au culte de l’argent et du plaisir.
Nous refusons ce choix et optons pour l’Islam authentique, celui de la défense de la justice et des opprimés, celui de la quête d’amour et de vérité, celui de l’élévation de l’être humain et non pas de son avilissement et de son rabaissement au rang d’animal.
Nous ne désirons ni une religion monstrueuse telle que prônée par Daesh et consorts, ni une religion folklorique et matérialiste compatible avec le monde occidental néo-libéral, mais un Islam de spiritualité et de valeurs, ne pouvant qu’enrichir toute société dans laquelle il se développe.
Il faut bien garder à l’esprit que ce ne sont guère les musulmans de France qui sont coupables de cette situation catastrophique dans laquelle est placé notre pays, et il est temps d’ouvrir les yeux sur les véritables responsables, au-delà des simples exécutants fanatisés de Daesh.
En effet, sous les deux derniers présidents, notre pays a vu sa politique étrangère effectuer un virage à 180 degrés, passant d’une politique plutôt indépendante et équilibrée, à un alignement absolu sur les intérêts stratégiques américano-sionistes, dont notre peuple fait aujourd’hui les frais.
Cette politique criminelle, consistant à combattre le terrorisme d’une main tout en le soutenant de l’autre en lui fournissant financement, armes et matériel, a été menée tant par la droite que par la gauche, qui se partagent les responsabilités de ce désastre.
Sur le plan intérieur, pourquoi avons-nous laissé se développer cette idéologie takfiriste ?
Pourquoi la décision de nettoyer les mosquées salafistes n’est prise que maintenant ?
Pourquoi avons-nous laissé ces jeunes français tomber dans les bras du terrorisme aveugle ?
Pourtant tout le monde avait bien conscience que les inégalités sociales, l’abandon de la jeunesse musulmane à son sort, l’absence de perspectives et la rupture de confiance envers l’état, constituaient le terreau sur lequel prospérait l’idéologie de Daesh.
Le Parti Anti Sioniste appelle les Français à cesser de voter pour l’UMPS, en se rappelant qu’ils sont les premiers responsables de l’état catastrophique dans lequel est plongé notre pays.
Ces politiques ont poussés les jeunes musulmans dans les bras du fanatisme, en les marginalisant dans notre société, par les discours islamophobes, le racisme, l’injustice sociale et les inégalités.
Rejetés par leur propre pays, ils ont ensuite rejoint les rangs des divers groupes terroristes fanatisés afin de mener un djihad insensé pour satisfaire les intérêts sionistes avec la bénédiction des différents gouvernements de notre pays .
A l’heure de mettre le bulletin dans l’urne, nul doute que les Français sauront s’en souvenir !
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Publié sur l’Islam n’est pas votre ennemi !
Le guide suprême de la Révolution islamique, ayatollah Ali Khamenei a adressé une lettre ouverte aux jeunes d’Europe et d’Amérique du Nord dans laquelle il a déclaré que l’Occident tentait de semer la haine envers l’islam et les musulmans.
Il a appelé les jeunes à ne pas devenir victimes des « campagnes de désinformation » et à connaître l’islam à travers ses sources authentiques, au premier chef à travers le Coran:
Grâce au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux
Aux jeunes d’Europe et d’Amérique du Nord
Les événements récents survenus en France ainsi que d’autres faits similaires dans certains pays occidentaux m’ont convaincu de vous écrire ce message.
J’ai choisi de m’adresser à vous directement non pas par une volonté délibérée d’ignorer vos parents, mais parce que le futur de vos pays est entre vos mains, et que la quête et recherche de la vérité anime davantage vos cœurs.
De même, je ne cherche pas ici à m’adresser aux responsables politiques car je pense qu’ils ont, de façon consciente, séparé les chemins de la politique de ceux de l’honnêteté et de la franchise.
Le sujet que je souhaite aborder ici avec vous est l’islam, et plus spécifiquement le visage qui vous en est présenté.
Depuis deux décennies, c’est-à-dire peu après l’effondrement de l’Union soviétique, tout a été fait pour présenter cette religion comme un ennemi qu’il faudrait craindre.
L’attisement des sentiments de peur et de haine et leur utilisation dans des buts peu louables ont malheureusement un long passif dans l’histoire politique de l’Occident.
Il n’est pas question ici d’évoquer les phobies diverses qui ont pu être véhiculées au sein des nations occidentales.
En parcourant rapidement les études historiques actuelles, vous pouvez vous-mêmes vous rendre compte que les recherches historiographiques récentes effectuent une critique conséquente du rôle des Etats occidentaux dans la falsification de l’image des autres nations et cultures.
L’histoire de l’Europe et des Etats-Unis est marquée par la honte de la période de l’esclavage puis celle de la colonisation, ainsi que par tout un ensemble d’oppressions et d’injustices commises vis-à-vis des personnes de couleur ou de croyances différentes.
Vos chercheurs et vos historiens ont consacré de nombreuses études critiques aux effusions de sang commises au nom de la religion lors des dissensions entre catholiques et protestants, ou encore au nom de la nation ou de l’ethnie durant les Première et Seconde Guerres mondiales. Le fait de reconnaître de tels faits mérite en soi d’être loué.
Je ne souhaite cependant pas ici dresser d’inventaire de cette longue liste d’événements regrettables, mais plutôt vous inviter à poser à vos intellectuels la question suivante : pourquoi, en Occident, la conscience collective se réveille toujours avec plusieurs décennies de retard, si ce n’est plusieurs siècles?
Pourquoi l’examen de cette conscience collective doit-il être exclusivement tourné vers des réalités appartenant à un passé lointain, et passer sous silence les questions actuelles ?
Pourquoi cherche-t-on à empêcher la formation d’une réflexion générale au sujet d’une question aussi importante que celle de la façon d’aborder et de traiter la culture et la pensée musulmanes ?
Vous savez bien que l’humiliation et le fait de susciter des sentiments de haine et de peur vis-à-vis de « l’autre » constituent le terreau commun à l’ensemble des entreprises de domination fondées sur l’oppression.
Je souhaite maintenant que vous vous demandiez pourquoi cette fois-ci, la vieille politique de fomentation de la peur et de la haine a pris l’islam et les musulmans comme objectif, et ce avec une intensité sans précédent.
Pourquoi dans le monde actuel, le système du pouvoir souhaite-t-il reléguer la pensée islamique à la marge et la confiner à un rôle passif ?
L’islam comprendrait-il des pensées et valeurs qui viendraient contrarier les ambitions des grandes puissances ?
Quels intérêts dessert la diffusion de représentations erronées au sujet de l’islam?
Mon premier souhait est donc que vous vous interrogiez au sujet des éléments motivant une telle diabolisation massive de l’islam.
Mon second souhait est qu’en réaction aux nombreux a priori et jugements négatifs, vous essayez de mieux connaître cette religion, et ce de façon directe et sans intermédiaire.
Une logique saine implique au moins que vous sachiez ce qu’est exactement cette réalité que l’on cherche à vous faire fuir et que l’on vous présente sous un jour menaçant.
Je ne vous invite pas forcément à accepter la façon dont j’envisage l’islam ou telle conception particulière à son sujet, mais je vous incite à refuser que cette réalité dynamique et influente du monde actuel vous soit présentée au travers du filtre de desseins politiques peu louables.
Ne permettez pas que les terroristes souvent issus de ces mêmes pouvoirs qui prétendent les dénoncer vous soient présentés comme étant les représentants de l’islam.
Essayez de connaître l’islam à travers ses sources authentiques et de première main, à travers le Coran et la vie de son Prophète.
La question mérite d’être posée : avez-vous déjà consulté directement le livre sacré des musulmans ?
Avez-vous étudié les enseignements humains et moraux dispensés par le Prophète de l’islam ?
Avez-vous déjà pris connaissance du message de l’islam à travers une source autre que celle des médias ?
Vous êtes-vous déjà demandé sur quelle base et selon quelles valeurs ce même islam que l’on diabolise a pu être à la source de l’une des plus grandes civilisations du monde, et constituer le berceau des plus grands penseurs, et ce pendant de nombreux siècles ?
Je vous demande de ne pas permettre que les portraits dénigrants que l’on peut faire de cette grande religion dressent des barrières psychologiques entre cette réalité et vous, vous privant ainsi toute possibilité de jugement impartial.
Dans un monde où les moyens de communication ont brisé les barrières géographiques, ne permettez pas que l’on enserre votre esprit dans des limites construites de toutes pièces.
Bien que personne ne puisse à lui seul combler le fossé créé, chacun d’entre vous peut, en s’efforçant personnellement de distinguer le vrai du faux, contribuer à créer des ponts fondés sur une pensée juste et libre ; ce sont ces ponts qui contribuent à réduire de tels fossés.
Malgré les difficultés inhérentes à un tel défi, cet effort de pensée peut contribuer à faire naître de nouvelles interrogations dans vos esprits ayant soifs de vérité.
Et vos efforts en vue d’obtenir une réponse à ces questions constituent en soi une occasion pour découvrir de nouvelles vérités.
Par conséquent, ne laissez pas passer cette occasion de parvenir à une compréhension plus juste et exempte de préjugés de l’islam.
Ainsi, peut-être, grâce à votre sens de la responsabilité vis-à-vis de ce qui est vrai et juste, les futures générations pourront se pencher sur cette période d’interactions de l’Occident avec l’islam avec une conscience plus apaisée qu’auparavant.
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