Wednesday, November 4, 2015

Dictature européenne : coup d’Etat au Portugal !

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Dictature européenne : coup d’Etat au Portugal !
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Dictature européenne : coup d’Etat au Portugal !

Le Portugal a été la victime, ces derniers jours, d’un coup d’Etat silencieux organisé par des dirigeants pro-Européens de ce pays. Cet événement est particulièrement grave. Il survient alors que nous avons encore en mémoire le coup de force réussi contre le gouvernement grec par la combinaison de pressions politiques venant de l’Euro groupe et de pressions économiques (et financières) en provenance de la Banque Centrale Européenne. Il confirme la nature profondément anti-démocratique l’Union européenne.

 

Pour la première fois depuis la création de l’Union monétaire européenne, un Etat membre a pris la décision explicite d’interdire l’accession au pouvoir de partis eurosceptiques, au nom de l’intérêt national.

 

Revenons sur un coup d’Etat qui ne dit pas son nom…

 

Situation économique portugaise après 4 ans d’austérité :

Les mesures du gouvernement de droite du Premier ministre Passos Coelho, au pouvoir depuis 4 ans, ont eu pour effet d’entraîner un Portugais sur 4 à vivre sous le seuil de pauvreté et parfois à cumuler jusqu’à 50 heures de travail hebdomadaire pour boucler les fins de mois. Le gouvernement Coelho a poussé des centaines de milliers de Portugais sur les chemins de l’exil. La dette, quant à elle, n’a toujours pas été épongée. Le pays a été ramené plus de dix ans en arrière par les politiques d’austérité, avec un coup social (chômage) extrêmement fort.

 

Résultat des élections législatives :

Lors de la campagne électorale, la coalition de droite a défendu son bilan et la poursuite des mesures d’austérités. Cependant, le 4 octobre dernier, cette coalition a perdu les élections législatives. Les partis de droite, emmené par le Premier-ministre M. Pedro Passos Coelho n’ont réuni que 38,5% des suffrages et ont perdu 28 sièges au Parlement.

Une majorité d’électeurs portugais a voté contre les dernières mesures d’austérité, en fait 50,7%. Ces électeurs ont porté leur vote sur la gauche modérée mais aussi sur le Parti Communiste Portugais et d’autres formations de la gauche radicale. De fait, le Parti Socialiste Portugais a 85 sièges, le Bloc de Gauche (gauche radicale), 19 et le Parti Communiste Portugais, 17. Sur les 230 sièges du Parlement portugais, cela en donne 121 aux forces anti-austérité, quand la majorité absolue est de 116.

 

Passage en force de la droite au pouvoir :

Malgré cela, Anibal Cavaco Silva, le président constitutionnel du Portugal, a refusé la nomination d’un gouvernement de coalition de gauche même si celui-ci a obtenu la majorité absolue au Parlement portugais et a obtenu le mandat de mettre un terme au régime d’austérité imposé par la troïka. Il a estimé qu’il était trop risqué de laisser le Bloc de Gauche ou les Communistes se rapprocher du pouvoir, insistant sur le fait que les conservateurs doivent se rassembler en tant que minorité, afin de satisfaire Bruxelles et apaiser les marchés financiers étrangers.

 

La démocratie doit passer au second plan, derrière les priorités que sont les règles de l’Euro et l’adhésion à sa zone.

 

Le discours du président portugais est historique. Pour la première fois, un homme politique européen d’envergure reconnaît clairement :

Que le « vote démocratique » n’est valable que pour certains partis : les partis anti-austérité et/ou anti-Euro sont relégués aux rangs des parias ;

Que l’Europe prime sur la démocratie ;

Que les marchés priment sur la démocratie.

 

Le Parti Anti Sioniste constate, sans étonnement, que les masques tombent progressivement, l’Union Européenne montre son vrai visage ; l’Union Européenne n’est qu’une dictature au service de l’élite sioniste, en général et des « bangsters », en particulier.

 

Les pays, qui oeuvrent pour cette dictature qu’est l’Union Européenne et la soutiennent, seraient plus justes et plus sages s’ils arrêtaient de donner des leçons et d’imposer leur modèle, parce qu’en réalité, ce n’est nullement la démocratie ou la souveraineté des peuples qui les intéressent, mais plutôt la défense de leurs propres intérêts au détriment de ces peuples.

 

Source : RussEurope

 

Parti Anti Sioniste

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Matière noire, énergie sombre et al djinn partie 1 (Seyyed Yahia Gouasmi)

Seyyed Yahia Gouasmi: La demeure de l'araignée.

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Sourate 15: Al-Hijr, verset 27. Et quand au djinn , Nous l’avions auparavant créé d’un feu d’une chaleur ardente. Sourate 72: Al-Djinn, verset 6. Or, il y avait parmi les...

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Achoura, écrire avec le sang

Achoura

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Achoura

Chant sur Achoura et l’Imam Hussein de Tahsin el-Hili.  

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Les valeurs occidentales, dernier conte de fées

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Les valeurs occidentales, dernier conte de fées
Les valeurs occidentales, dernier conte de fées

Les valeurs occidentales, dernier conte de fées

Les États-Unis mènent aujourd’hui une guerre contre des valeurs pour lesquelles ils se battaient jadis.

L’occupation russe de l’aéroport de Pristina (Kosovo) en 1999 était la première confrontation armée de la Russie contre l’Occident depuis la crise des missiles de Cuba en 1962. Peut-être que cela sera inscrit dans l’histoire en tant qu’évènement ayant marqué le début de la Seconde Guerre froide. On m’avait souvent reproché pendant la Première Guerre froide d’être du côté des Occidentaux, même si j’essayais, et je pense que j’y arrivais, quand il s’agissait des interviews, de parler avec autant de généraux et de maréchaux des deux côtés, de visiter des bases militaires états-uniennes et soviétiques. Maintenant, pendant la Seconde Guerre froide,

 je pense que les Russes ont raison, parce que c’est la Russie qui respecte les normes civilisées et la souveraineté des États, les prétendues « valeurs occidentales » de la Première Guerre froide.

Quand les Russes étaient en train d’occuper l’aéroport de Pristina en 1999, et quand ils avaient essayé d’envoyer leurs avions au Kosovo avec des renforts, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie avaient refusé d’autoriser les avions russes à utiliser leur espace aérien. C’était une décision honteuse et une violation de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies du 10 juin 1999, et de l’accord du G-7 du 3 juin 1999.

Ces deux documents stipulent expressément que « toute présence internationale civile et de sécurité au Kosovo » doit être placée « sous l’égide des Nations unies » et que le contingent russe « ne sera pas sous la commande de l’Otan ».

Bien sûr, l’Otan n’a jamais eu l’intention de respecter ces obligations et les États-Unis avaient constamment, pendant l’adoption de la résolution, œuvré en coulisses afin d’empêcher la Russie d’avoir un rôle quelconque au Kosovo. Pour cela, Washington s’était appuyé sur les anciens alliés militaires russes du Pacte de Varsovie, qui espéraient fébrilement adhérer à l’Otan et à l’UE et qui, sans aucune hésitation, ont fait tout ce que Washington leur avait demandé de faire. Ce qui marque un trait important de leur caractère national.

Le discours du Premier ministre bulgare, Boïko Borissov, à Sofia il y a peu de temps, quand il a directement affirmé que son pays avait saboté le gazoduc South Stream pour satisfaire Washington, est dénué de toute décence et d’honneur national.

Il faut être un pantin pour agir ainsi. Jadis soviétique, maintenant pro-US. Il est probable qu’aujourd’hui à Moscou beaucoup maudissent Mikhaïl Gorbatchev et ses réformes qui ont détruit l’Union soviétique et amené l’Otan aux frontières russes. La Russie est maintenant confrontée avec les États-Unis, qui ont décidé d’installer plusieurs régimes satellite dans des États frontaliers avec la Russie.

Les Russes sont conscients qu’une réinstallation de l’ancienne sphère d’influence est une question de vie ou de mort. Entretemps, Washington a déclaré sa victoire à la fin de la Première Guerre froide, mais au lieu de profiter de son triomphe, il est toujours en train de chercher de nouveaux ennemis. Le Japon était le premier sur la liste, mais l’effondrement de l’indice Nikkei a très vite étouffé cette panique. C’était ensuite le tour des anciens clients : la Serbie avec Slobodan Milosevic, la mafia russe, comme si la mafia italienne n’existait pas, la mafia patriotique serbe armée d’une bombe atomique, l’intégrisme musulman, Manuel Noriega, Saddam Hussein, le colonel el-Kadhafi, Bashar el-Assad, les Chinois et leur consolidation militaire, Vladimir Poutine et la Russie.

La recherche d’un ennemi créé forcément des ennemis. Malheureusement, Washington est confronté aujourd’hui à un monde qui lui veut du mal. La Chine déteste les États-Unis et n’a pas confiance en elle, mais il y a trop d’États-uniens et trop de Chinois qui gagnent de l’argent les uns des autres pour que les élites permettent l’éclatement d’une guerre. Le Japon en a marre d’écouter les critiques US concernant son système économique et sa prétendue repentance insuffisante pour les viols de Nankin, tandis que les différends avec les Chinois à propos des îles du Pacifique repoussent le Japon dans les bras des États-Unis. Les Latino-Américains sont fatigués de n’être jugés que sur la base « des efforts fournis pour la lutte contre le trafic de drogue ». Les Brésiliens ne supportent plus d’entendre des critiques sur la destruction de la jungle.

En ce qui concerne les Russes, ils ont renoncé à l’empire soviétique, sans avoir tiré une seule balle. Avec le démantèlement de l’URSS, environ 25 millions de Russes ethniques sont restés en dehors des frontières de la Russie. La totalité de l’armement conventionnel de l’armée soviétique, en dehors des frontières russes, est restée dans les nouveaux États, les ex-républiques soviétiques. Boris Eltsine a naïvement cru que personne n’essaierait de profiter de la faiblesse de la Russie. Il a imaginé que la Russie et l’Occident étaient des amis et des partenaires.

Vladimir Poutine n’est pas naïf. Il est conscient que la Seconde Guerre froide est menée pour exactement les mêmes questions que la première : la liberté et l’autodétermination des États. D’un côté il y a les États-Unis avec leurs satellites, qui promeuvent l’idéologie de la « démocratie du marché », et de l’autre côté il y a la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil, la République Sud-Africaine… Washington mène aujourd’hui une guerre contre les valeurs qu’il défendait autrefois.

Et la Serbie, où sommes-nous dans tout ça ? Où est parti le beau conte de fées sur l’UE, le Kosovo, remplissant les pages de notre presse et occupant l’esprit de nos hommes politiques ? Jusqu’à quand allons-nous écouter les ambassadeurs occidentaux à Belgrade qui mentent sans aucune honte et la pauvre porte-parole de l’UE, Maja Kocijancic, qui, impuissante, n’arrive pas à trouver de réponse.

Le dernier cauchemar de notre naïveté…

Traduction
Svetlana Maksovic

Source
Politika (Serbie)

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Monday, November 2, 2015

Vers un renversement de situation au Proche-Orient…

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Vladimir poutine et barack Obama

Vladimir poutine et barack ObamaPar Thierry Meyssan, consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace.

 

La presse, dans quelque pays que ce soit, est tellement occupée à scruter la position de son propre Etat dans le conflit du Proche-Orient qu’elle ignore les négociations globales entre la Maison-Blanche et le Kremlin et, du coup, interprète de travers les événements secondaires. Pour clarifier l’agitation diplomatique actuelle, nous devons donc revenir à l’accord Etats-Unis-Russie de septembre dernier.

La partie publique de cet accord a été formulée par la Russie dans un document distribué le 29 septembre au Conseil de sécurité de l’ONU. Il indique que, pour rétablir la paix et la stabilité en Afrique du Nord et au Proche-Orient, il faut et il suffit d’appliquer les résolutions du Conseil de sécurité —ce qui implique notamment le retrait d’Israël sur ses frontières de 1967— et de lutter contre l’idéologie terroriste —c’est-à-dire à la fois contre les Frères musulmans créés par le Royaume-Uni et soutenus par la Turquie, et contre le wahhabisme propagé par l’Arabie saoudite—.

Il avait été initialement prévu que la Russie fasse adopter une résolution en ce sens lors de la réunion du 30 septembre du Conseil de sécurité. Cependant, les Etats-Unis s’y sont opposés dans l’heure précédente. Sergueï Lavrov a alors présidé la séance sans évoquer son projet. Cet événement majeur ne peut s’interpréter que comme un désaccord tactique qui ne doit pas entraver un accord stratégique.

Le 20 octobre, le président Vladimir Poutine recevait au Kremlin son homologue syrien, Bachar al-Assad, en présence de ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères, du secrétaire général du Conseil russe de sécurité nationale et du chef des services secrets. L’entretien portait sur l’application du plan russo-états-unien, incluant celle du Communiqué de Genève du 30 juin 2012. Le président al-Assad faisait valoir qu’il suit les instructions de ce Communiqué et, notamment, qu’il a intégré dans son gouvernement les partis d’opposition, qui en ont fait la demande conformément à la description que le Communiqué fait d’un Organe gouvernemental de transition.

S’étant assuré que les deux pays avaient une même lecture du Communiqué de Genève, la Russie et les Etats-Unis décidèrent de mettre au pas les États dissidents, à savoir la France, la Turquie et l’Arabie saoudite. Sachant que la position française n’est pas fondée sur des intérêts réalistes, mais s’explique exclusivement par un fantasme colonial et par la corruption de son gouvernement par l’argent turc et saoudien, la Maison-Blanche et le Kremlin décidèrent de traiter uniquement la source du problème, à savoir Ankara et Riyad. Le 23 octobre, John Kerry et Sergueï Lavrov reçurent donc leurs homologues turc et saoudien à Vienne. Aucun texte final n’a été publié. Cependant, il semble que la Russie ait menacé les deux invités sans que les Etats-Unis ne prennent leur défense.

Affolé d’une possible entente russo-états-unienne contre la Turquie et l’Arabie saoudite, la France convoqua alors un « dîner de travail », et non un « sommet diplomatique », à Paris. L’Allemagne, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis, l’Italie, la Jordanie, le Qatar, le Royaume-Uni et la Turquie « évoquèrent» et non « décidèrent» le sort de la Syrie. Le format de cette réunion correspond à celui du « Core Group » des « Amis de la Syrie », sauf l’Egypte qui a déjà secrètement rejoint le camp de la Syrie. Le fait d’avoir été contraint d’inviter les Etats-Unis a plombé la réunion. Là encore, pas de texte final.

 

Enfin, le 30 octobre, les Etats-Unis et la Russie réunissaient un plus vaste aréopage comprenant tous les participants aux deux réunions précédentes plus l’Egypte, la Chine, l’Irak, l’Iran, le Liban, Oman, l’Union européenne et les Nations unies. Si la presse s’est esbaudie de la présence de l’Iran qui avait été tenu à l’écart de tout règlement depuis le début du conflit, elle n’a pas relevé le retour de l’Egypte du maréchal al-Sissi qui rentre sur la scène internationale grâce à la découverte de ses nouvelles réserves de pétrole, ni de l’absence persistante de la principale puissance régionale, Israël. Ce dernier point ne peut s’expliquer que dans le cas où l’Etat hébreu avait obtenu préalablement la garantie de parvenir à un de ses objectifs de guerre, la création d’un Etat colonial au Nord de la Syrie.

 

Les participants ont tous été priés de signer une déclaration finale que seuls les Russes et les Iraniens ont prit soin de diffuser. Et pour cause : elle marque la défaite des faucons américains. En effet, dans son point 8, il est indiqué que le « processus politique » —et non pas le « processus de transition»— sera conduit par les Syriens, propriété des Syriens, et que le Peuple syrien décidera du futur de la Syrie. Cette formulation lourde invalide le document Feltman qui constitue l’objectif depuis plus de trois ans des faucons américains, des Français, des Turcs et des Saoudiens : la capitulation totale et inconditionnelle de la République arabe syrienne.

 

La suite des événements devrait donc logiquement être la mise au pas de la Turquie, de l’Arabie saoudite et de la France, ce qui pourrait être fait tout en poursuivant les objectifs initiaux américains.

 

Pour la Turquie, après le scrutin probablement truqué du 1er novembre et la victoire de l’AKP, la guerre civile devrait s’étendre et se développer jusqu’à la partition du pays en deux, puis à la fusion du Kurdistan turc, du Kurdistan irakien et d’un territoire arabe syrien occupé par les Kurdes syriens et les Etats-Unis. D’ores et déjà, le YPG et les Etats-Unis conquièrent ensemble un territoire arabe au Nord de la Syrie. Le YPG qui, jusqu’au mois dernier, recevait ses armes et ses soldes de Damas, s’est retourné contre la République arabe syrienne. Ses miliciens envahissent les villages conquis, expulsent les enseignants et décrètent la kurdisation forcée des écoles. Le Kurde, qui était parlé et enseigné à l’école, devient la langue unique et obligatoire. Les milices de la République arabe syrienne, notamment les Assyriens, en sont réduites à défendre leurs écoles par les armes contre leurs compatriotes kurdes.

 

De son côté le roi Salman d’Arabie saoudite doit encaisser sa défaite au Yémen ; un voisin qu’il avait envahi officiellement pour soutenir un président en fuite, en réalité pour exploiter avec Israël le pétrole du « Quart vide ». Coup sur coup, les Emirats arabes unis et l’Egypte se sont retirés de sa Coalition. Les premiers, après avoir essuyé de lourdes pertes parmi leurs officiers, les seconds plus discrètement, laissant les opérations militaires aux seules mains des Israéliens. Les Houthis, poussés vers le Nord par les bombardements, ont effectué plusieurs incursions en Arabie saoudite et y ont détruit des bases militaires aériennes et leurs matériels. Les soldats saoudiens, presque tous des étrangers servant sous écusson saoudien, ont déserté en masse contraignant le roi à prendre un décret contre les abandons de poste. Pour éviter un désastre militaire, l’Arabie saoudite a alors sollicité de nouveaux alliés. Contre de l’argent sonnant et trébuchant, le Sénégal a envoyé 6 000 hommes et le Soudan 2 000. La Mauritanie hésite à envoyer un contingent. Le roi, dit-on, aurait également sollicité l’armée privée Academi (ex-Blackwter/Xe) qui recruterait actuellement des mercenaires en Colombie. Ce fiasco est directement imputable au prince Mohammed ben Salman, qui a revendiqué l’initiative de cette guerre. Ainsi, il affaiblit l’autorité de son père, le roi Salman, et fait gronder la contestation des deux clans exclus du pouvoir, ceux de l’ancien roi Abdallah et du prince Bandar. Logiquement ce conflit devrait aboutir à un partage de leur héritage entre les trois clans et donc à un partage du royaume en trois Etats.

Ce n’est qu’après ces nouveaux conflits que la paix devrait revenir dans la région, sauf dans la partie arabe colonisée par le nouveau Kurdistan, appelée à devenir le nouveau point de fixation des antagonismes régionaux en lieu et place de la Palestine.

Mais même écrit, le futur est incertain. Le renversement du rapport de forces entre Washington et Moscou pourrait modifier leur accord.

 

Alors que les mauvais joueurs annoncent sans sourciller que l’intervention militaire russe en Syrie n’apporte pas les résultats escomptés par Moscou, les djihadistes en fuite se replient en Irak et en Turquie. Le chef d’état-major américain, le général Joseph Dunford, a admis, le 27 octobre lors d’une audition au Sénat, que désormais les armes parlaient en faveur de la République arabe syrienne. Tandis que le Commandeur suprême de l’OTAN, le général Philip Breedlove, a déclaré, le 30 octobre, lors d’une conférence de presse au Pentagone, que c’est une litote de dire que la situation évolue de jour en jour et menace désormais la sécurité de l’Europe.

Force est de constater que l’alliance entre les partisans du chaos et ceux de la recolonisation va non seulement perdre en Syrie, mais que l’Alliance atlantique, elle-même, ne peut plus prétendre à la domination globale. Du coup, une soudaine agitation traverse les chancelleries, beaucoup affirmant qu’il est temps de parvenir à la paix —ce qui sous-entend qu’ils pensaient jusque là différemment—.

Les « retournements de veste » qui s’annoncent à propos de la Syrie auront comme première conséquence la consécration du rôle international de la République islamique d’Iran et de la Fédération de Russie ; deux acteurs que la presse occidentale présentait, il y a quatre mois encore, comme totalement isolés et voués à de terribles difficultés économiques ; deux puissances qui sont désormais les premières forces militaires, régionale pour l’Iran et globale pour la Russie ; et comme seconde conséquence le maintien au pouvoir du président al-Assad dont on annonce depuis cinq ans qu’« il doit partir ».

Dans ce contexte, la propagande de guerre continue imperturbablement, affirmant que si ce ne sont pas les bombardements russes qui tuent des civils, c’est l’armée syrienne qui les bombarde ; imputation confirmée par la matrice des organisations terroristes, les Frères musulmans, via leur Observatoire syrien des Droits de l’homme ; ou encore que la Russie est pressée de négocier car son intervention lui revient cher —comme si elle ne l’avait pas budgétisée durant sa longue préparation—. Jamais à court d’invention, le directeur de la CIA, John Brennan, prétend quant à lui que la Russie s’apprête à lâcher le président al-Assad, alors même que le président Poutine s’est gaussé de cette auto-persuasion quelques jours plus tôt, au Club de Valdai.

 

En France, la révolte gagne la classe politique. Les quatre principaux leaders de la droite, Dominique de Villepin, François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy ont chacun de leur côté déclaré qu’il est absurde de s’aliéner la Russie et de ne pas reconnaitre la défaite en Syrie. Cependant Alain Juppé, qui joua un rôle central dans le début de la guerre, notamment en signant un traité secret avec la Turquie, persiste à conserver l’objectif de renverser la République arabe syrienne, plus tard. A gauche, plusieurs leaders envisagent de prochains voyages à Damas.

 

La panique devant les changements prévisibles est en fait générale. Si Nicolas Sarkozy s’est précipité chez le président Poutine, le vice-chancelier allemand, Sigmard Gabriel, également. Il a plaidé pour que l’on referme les contentieux et les aigreurs du passé et que l’on renoue le dialogue avec la Russie. Il était temps.

 

Source : Réseau Voltaire

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Les Etats-Unis ont besoin des guerres…

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Les Etats-Unis ont besoin des guerres…

L’intervention militaire russe en Syrie est entrain de changer le rapport de force en faveur du gouvernement en place. Quotidiennement, des bastions terroristes tombent, ce qui signifie que prochainement, les frappes aériennes de la Coalition ne seront plus justifiées. C’est certainement ce qui a motivé les Etats-Unis à autoriser, le 30 octobre, l’envoi de troupes au sol.

 

Inféodée aux Etats-Unis et pour affaiblir la Russie, l’OTAN projette, pour sa part, de positionner 4 000 troupes de combat dans des pays frontaliers de la Russie —sur fond de conflit dans les dossiers syrien et ukrainien—, tandis que Washington verse des milliards de dollars à des laboratoires d’armes biologiques installés dans des pays ayant fait partie de l’ancien bloc soviétique et qui entourent la Russie.

 

Dans le même temps, Washington poursuit sa propagande médiatique contre la Russie et lui reproche abusivement de viser l’opposition modérée et des objets civils tels que des hôpitaux, des mosquées et des écoles. Ces accusations mensongères ont été démenties, à plusieurs reprises, par les autorités russes et par MSF (Médecins sans frontière). En revanche, ce qui est certain, c’est que les terroristes du groupe DAESH étaient encore présents en Syrie malgré les 7000 frappes effectuées par la Coalition !

 

Mener une « Guerre froide » contre la Russie n’a pas suffi aux Etats-Unis qui, le 27 octobre, sont entrés illégalement dans les eaux entourant des îles disputées de l’archipel Spratleys. Selon Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, la présence d’un navire de guerre américain (un lance-missiles) constitue une « menace à la souveraineté de la Chine et à ses intérêts sécuritaires ».

 

Les Etats-Unis accusent la Chine de poursuivre un programme massif de « récupération de terres » en construisant des îles artificielles en Mer de chine méridionaleet ainsi, militariser la région. La mer de Chine méridionale —seconde route commerciale mondiale, par où transite environ un tiers du pétrole— est revendiquée par la Chine, le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, Brunei et l’Indonésie. Washington déclare ne pas prendre partie aux revendications territoriales de ces six pays, mais agit tout autrement. En effet, sous prétexte d’assurer la sécurité dans la région, les Etats-Unis provoquent la Chine en poursuivant leurs opérations navales dans la région.

S’entretenant avec son homologue américain, John Richardson, le commandant de la Marine chinoise, Wu Shengli, a averti que si les Etats-Unis persistaient dans leurs provocations, il pourrait y avoir « un incident mineur qui déclenche une guerre ».

 

Les Etats-Unis ne sont pas prêts à renoncer à leur stratégie de domination mondiale, qu’ils utilisent pour imposer « la démocratie » aux autres états, à coups de bombardements, ce qui leur permet, au passage, de satisfaire les demandes du tout-puissant complexe militaro-industriel américain. En effet, les Etats-Unis ont besoin d’ennemis pour survivre et alimenter leur industrie de l’armement.

Quant à l’OTAN, ses décisions, dictées par Washington, conduisent notre monde à sa perte. La machine de guerre OTAN n’exerce pas sa vocation première qui est d’assurer la sécurité des pays membres. Sa politique, inféodée à l’Usraël, œuvre uniquement dans l’intérêt de l’entité sioniste. C’est pourquoi, il est urgent que les pays membres de l’Alliance, pour le bien de leur nation, recouvrent leur souveraineté et leur liberté, en s’affranchissant de cette organisation belliqueuse et inféodée à l’Usraël.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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Sunday, November 1, 2015

Crash d’un avion russe au Sinaï : accident ou attentat ?

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Crash d’un avion russe au Sinaï : accident ou attentat ? (Egypte, 31/10/2015)

Un Airbus A-321 de la compagnie russe Kogalymavia, décollant de Charm-el-Cheikh (Egypte) et à destination de Saint-Pétersbourg (Russie) s’est écrasé dans la matinée du samedi 31 octobre, au nord du Sinaï égyptien. Il n’y a aucun survivant parmi les 224 passagers qui étaient pour la plupart des touristes russes, de retour de la station balnéaire Charm-El-Cheikh.

Crash d’un avion russe au Sinaï : accident ou attentat ? (Egypte, 31/10/2015)

Crash d’un avion russe au Sinaï : accident ou attentat ? (Egypte, 31/10/2015)

Le président russe Vladimir Poutine a présenté ses plus profondes condoléances aux proches des victimes et a décrété le 1er novembre, jour de deuil national en Russie. Il a annoncé l’envoi d’équipes de secours sur les lieux du crash, l’ouverture d’une enquête et l’envoi d’une équipe d’investigateurs sur place, afin de comprendre les raisons du drame.

 

Mise à part l’éventualité de l’incident technique, la piste terroriste n’est pas écartée, d’autant plus que le groupe DAESH affirme sur Twitter avoir abattu l’avion en représailles de l’intervention russe en Syrie. Le ministre des transports russe, Maxime Sokolov, a déclaré que cette revendication « ne peut être considérée comme exacte » ; il est effectivement difficile de parler d’une quelconque version tant que les causes de la catastrophe ne sont pas établies.

 

Plusieurs experts militaires interrogés estiment que les insurgés de DAESH, dont le nord du Sinaï est le bastion, ne disposent pas de missiles capables d’atteindre un avion à 30 000 pieds, mais n’excluent pas la possibilité d’une bombe à bord ou qu’il ait été atteint par une roquette ou un missile, alors qu’il redescendait à la suite de défaillances techniques.

 

Nous n’en sommes, pour le moment, qu’au stade des hypothèses, mais si la revendication de DAESH venait à être confirmée, cela signifierait que l’organisation dispose désormais d’armes beaucoup plus évoluées, fournies par ses créateurs américano-sionistes, qui auraient décidé de franchir un nouveau pas dans leur confrontation indirecte avec la Russie.

 

Il est certain que dans ce cas, Moscou ne laissera pas cette attaque impunie, ce qui risque d’entraîner la région dans une situation cataclysmique.

 

Il semblerait que la plupart des chefs d’états européens aient conscience des enjeux et du danger d’affronter l’ours russe, comme le montre leur empressement à présenter leurs condoléances, comme pour se dédouaner de toute responsabilité…

 

Les Etats-Unis et l’entité sioniste n’ont pas digéré l’efficacité et la soudaineté de l’intervention russe en Syrie ; il est évident qu’ils ne laisseront pas aussi facilement Moscou contrecarrer leur projet de remodelage du Moyen-Orient, comme le montre la récente décision du président américain d’envoyer les forces spéciales américaines sur le sol syrien. Espérons qu’ils ne soient pas aussi insensés pour lancer ce genre d’attaque sous faux drapeau contre la Russie, dont la réaction pourrait être dévastatrice.

 

Le Parti Anti Sioniste présente ses profondes et sincères condoléances à la Russie et aux familles des victimes. Il est à espérer que la cause du crash soit due à un problème technique et non à une attaque terroriste ; dans ce dernier cas, il est certain que les conséquences seraient catastrophiques pour la région et pour le monde.

 

Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

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